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Affaire Full Tilt Poker : les dettes des joueurs (Lederer partie 6)

The Lederer Files (partie 6) : les dettes des joueurs envers Full tilt et les négociation pour le rachat

Depuis le Black Friday survenu le 15 avril 2011, le monde du poker a attendu avec impatience d'entendre Howard Lederer sur la chute de Full Tilt. Il poursuit son entretien avec Matthew Parvis dans le cadre des Lederer Files et revient dans cette 6ème partie sur l'argent dû par certains joueurs et actionnaires à Full Tilt et aux complications rencontrées lors des négociations avec le Groupe Bernard Tapie (GBT).

Chris Ferguson paye 14$ millions, Eric Lindgren ne rembourse pas

Au début de cette 6ème partie des Lederer Files, Howard Lederer revient sur la question del'argent dû par certains joueurs à Full Tilt Poker. Lederer commence par expliquer qu'il a remboursé ce qu'il devait à Full Tilt en utilisant son compte de joueur sur la salle. Mais, lors d'une réunion des actionnaires Gus Hansen, qui "se préoccupait vraiment des joueurs", lui a fait remarquer que cela ne comptait pas dans la mesure où les fonds ne pouvaient pas être débités sur les comptes bancaires. La bonne chose à faire était "d'oublier son compte joueur", Lederer a alors fait un paiement direct pour rembourser sa dette envers l'entreprise.

Parmi ceux ayant une dette envers l'entreprise Lederer cite Phil Ivey, Eric Lindgren,David Oppenheim ou encore John Juanda qui n'ont jamais remboursé leur dette. Howard Lederer décrit ensuite comment Chris Ferguson a rendu 14$ millions à Full Tilt. Lederer explique que Ferguson n'avait pas touché à l'argent des distributions sur les profits restés sur différents comptes et que, quand Ray Bitar lui a dit que Full Tilt avait vraiment besoin de cet argent, il l'a donné volontairement. "Je ne connais personne au monde qui, dans la situation de Chris, aurait envoyé 14$ millions sans poser aucune conditions en échange".

Il s'attarde ensuite sur le cas d'Eric Lindgren auquel les services financiers de Full Tilt ont par erreur crédité 4$ millions. Ayant fait fait un prêt de 2$ millions, Lindgren a reçu 2$ millions sur son compte joueur et 2$ millions sur son compte bancaire. Lindgren a utilisé cet argent pour payer une autre personne à laquelle il a fait un transfert de 2$ millions. Puis, cette personne a retiré ces fonds de Full Tilt. Lederer explique que Chris Ferguson a contacté Lindgren au sujet de cette dette, qui a reconnu devoir cet argent. Après de multiples messages et coups de téléphones, Lederer dit n'avoir plus jamais réussi à entrer en contact avec Lindgren et l'argent n'a jamais été remboursé.

Le Groupe Bernard Tapie, Le Department of Justice et PokerStars

Howard Lederer aborde ensuite les négociations avec Groupe Bernard Tapie, après la plainte modifiée déposée par le Departament of Justice (DOJ), en vue du rachat de Full Tilt. Il explique qu'à l'instar de Rafe Furst qui a démissionné en juillet 2011, la plupart des gens avaient quitté le navire. A ce moment, Lederer n'était plus en contact qu'avec cinq actionnaires sur les 23.

GBT est entré en scène après la modification de la plainte déposée par le DOJ, celle-ci qualifiantFull Tilt de pyramide de Ponzi. Lederer explique que GBT n'était disposé à négocier que si et seulement si un accord avec le DOJ était possible. Lederer affirme que selon lui, GBT aurait fini par trouver un accord si PokerStars n'avait pas été impliqué.

Lorsque PokerStars a proposé un deal à Full Tilt, Lederer s'est rendu compte qu'il n'était pas nécessaire d'avoir l'accord des actionnaires puisque l'accord entre PokerStars et le DOJ prévoyait la confiscation puis le vente de Full Tilt.

Lederer explique comment Phil Gordon l'ignorait alors totalement. Il affirme aussi que Phil Gordon et John Juanda, lorsque que l'accord entre Full Tilt et PokerStars a été annoncé, ont dit être contents qu'un accord ait été trouvé alors qu'ils n'ont jamais signer le document par lequel les actionnaires exprimaient leur consentement. Lederer conclut alors en expliquant que pour un certain nombre d'actionnaires les difficultés de Full Tilt ne les concernaient pas. C'est une façon de voir les choses qui lui est étrangère et qu'en tant que dirigeant son objectif n'était pas savoir qui était responsable mais de trouver une solution.

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Affaire Full Tilt Poker : les dettes des joueurs (Lederer partie 6) 101

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Les "Lederer Files" : La partie 6 en vidéo (Anglais)

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