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Livre Poker - David Sklansky : la théorie du poker

Livre Poker - David Sklansky : la théorie du poker 0001

David Sklansky est l'auteur d'un essai majeur sur le poker : "The theory of poker". Ce livre trés enrichissant sur le poker est disponible en français sous le titre "Poker Théorie" aux éditions Fantaisium.

Albert Einstein ne jouait pas au poker. Du reste, selon l'une de ses déclarations fameuses, "Dieu ne joue pas aux dés", les choses n'arrivent pas sans raison. Ce point de vue est aussi envisagé par David Sklansky, qui est l'auteur d'un postulat important dans le monde du poker. Sklansky livre son propre point de vue sur le poker dans « The Theory of Poker » (La théorie du poker) :

Théorie du poker : adapter son jeu

« A chaque fois que vous jouez une main différemment de la manière dont vous l'auriez joué si vous aviez les cartes de vos adversaires sous les yeux, ils gagnent. Et à chaque fois que vous jouez une main de la même manière que vous l'auriez joué si vous aviez vu toutes leurs cartes, ils perdent. Réciproquement, à chaque fois que des adversaires jouent leurs mains différemment de la manière qu'ils l'auraient fait s'ils connaissaient vos cartes, vous gagnez. Et à chaque fois qu'ils jouent leurs mains de la manière dont-ils le feraient si ils pouvaient voir vos cartes, vous perdez ».

Si l'on reformule ce postulat, ceci signifie que vous pourriez jouer le meilleur des jeux si vous pouviez voir les cartes de vos opposants, mais ce qui interfère est que vous avez également l'opportunité d'adapter votre jeu à celui de vos adversaires. Si vous êtes assis à une table et que vous vous contentez de regarder les cartes qui tombent, votre attitude vous coûtera de l'argent à long terme. Vous devez regarder l'environnement du jeu qui se déroule devant vous.

Théorie du poker : A-K, main en devenir

La manière de joueur As-Roi a fait couler beaucoup d'encre, et je vois encore des joueurs mal aborder cette situation plus que pour toute autre main, beaucoup plus encore que devant une paire A-A. La main As-Roi reste une main en devenir, elle n'est pas accomplie, et ne remportera pas la mise la plupart du temps sans avoir été améliorée. AA est une main complète, et peut gagner un nombre significatif de pots sans être améliorée. Beaucoup d'experts expliquent qu'ils miseront toujours sur le flop, y compris lorsqu'ils n'ont pas touché une bonne carte, lorsqu'ils possèdent As Roi et qu'ils ont auparavant misé ou surenchérit avant le flop. Toutefois, d'autres professionnels connaisseurs du jeu comme Dan Harrington disent qu'ils abandonneront sur le flop s'il n'ont pas amélioré leur main, et peuvent également suivre ou se coucher face à une surenchère.

Alors, qui a raison ?

Si vous n'avez pas encore la réponse, la voici : les deux ont raison, cela dépend de leurs adversaires et de la manière dont ces adversaires considèrent le jeu d'un joueur qui possède As Roi. La chose la plus importante est l'adaptation. Vous ne pouvez pas jouer un même type de main de la même manière à chaque fois. Ou bien cela vous coûtera cher à long terme. Si vous ne croyez pas en cela, arrêtez vous un moment, et relisez la Théorie du Poker. Si vous n'y adhérez toujours pas, peut-être que cette autre citation d'Albert Einstein vous y aidera : « La folie, c'est de se comporter toujours de la même manière et de s'attendre à un résultat différent ».

Si vous jouez As Roi pour une relance et que vous misez ou surenchérissez sur chaque flop, chaque turn et chaque rivière, et que vous vous demandez pourquoi vous ne remportez pas la mise avec ce qui est une excellente main, vous êtes un piètre scientifique. Arrêtez donc de jouer de la même manière le même type de main. Commencez à regarder le jeu et vos adversaires,et adaptez votre jeu à cet environnement. Si vous ne parvenez pas à le faire, vous pourrez toujours ramasser quelques pots, mais vous serez condamné à errer dans le labyrinthe du low-limit.

Théorie du poker : avez-vous maximisé ?

La prochaine fois que vous remporterez un pot, demandez-vous si vous avez joué correctement de bout en bout. Avez-vous remporté le maximum ? Avez-vous pris des risques de passer à côté du pot en misant, en enchérissant ou avec un suivi enchaîné sur une attaque ? Pourrez-vous jouer la même main différemment dans le futur et remporter plus en adoptant votre jeu à l'adversaire tout en variant ?

Si vous ne savez pas encore le faire, adoptez l'attitude du scientifique et pensez à toutes les possibilités qui s'offrent à vous, puis expérimentez les. Ce n'est pas parce qu'un style de jeu a bien marché, que ce style est le meilleur, à chaque fois, pour chaque situation. Parfois, vous devrez lever le pied, parfois vous devrez attaquer.

Doyle Brunson appelle cette attitude savoir « changer de vitesse ». Si vous êtes toujours à la vitesse maximum, croyez-moi, vous n'arriverez pas souvent indemne à la rivière. De la même manière, si vous restez toujours à la vitesse minimum, vous ne finirez jamais premier. Apprenez à expérimenter, débarrassez vous des mauvaises théories, gardez les bonnes, et adaptez votre jeu à chaque table. C'est en fin de compte ça le poker : jouer de la manière la plus juste au bon moment et ne pas jouer de la même manière à chaque fois. Rappelez-vous Einstein, qui a dit encore : « L'imagination est plus importante que le savoir ».

Ce qu'il faudra retenir de ce brillant essai, c'est qu'il existe une stratégie au poker. Stratégie qui est propre à chacun et qui doit être adaptée suivant les individus, mais stratégie de fond pour prétendre gagner au poker.

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