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Stacking & Poker : la face cachée dévoilée par le Wall Street Journal

Stacking & Poker : la face cachée dévoilée par le Wall Street Journal

Le stacking est un pratique courante dans le monde du poker. Celle-ci consiste, pour un joueur de poker, à faire payer tout ou partie de son buy-in par d'autres personnes. L'avantage pour le joueur est jouer des tournois auxquels il n'aurait pas pu participer faute d'une bankroll suffisamment importante et, pour le stacker, d'investir sur un joueur qui a, éventuellement, plus de talent que lui.

Il est toutefois moins courant de voir le sujet faire l'objet d'un article dans le Wall Street Journal, intitulé The Hidden Game Behind Professional Poker, daté du 28 mars 2014.

Le stacking, un phénomène aussi vieux que le poker

"De tels arrangements ne sont pas nouveaux dans le poker, mais les joueurs vétérans et les analystes sont d'accord pour dire que les montant d'argent engagé – comme le niveau de sophistication – impliqués dans ces accords ont considérablement augmentés depuis que les World Series of Poker ont débuté en 1970".

"Selon les joueurs, agents et autres experts du poker interrogés par le WSJ, au moins la moitié des 6.600 participants attendus au Main Event cette année vont probablement recevoir un soutien financier de joueurs actifs ou du passé, de membres de leur famille ou d'autres investisseurs du poker. Le tournoi a collecté l'an passé 64$ millions de droits d'inscription, ce qui voudrait dire que le stacking pourrait atteindre jusqu'à 30$ millions" explique l'article.

Ce chiffre impliquerait que 50% des joueurs reçoivent 100% de stacking, ce qui est peu vraisemblable. Toutefois, le phénomène est bien réel. Brian Balsbaugh, un agent représentant 30 joueurs parmi les meilleurs mondiaux, explique que "tout le monde sait que cela représente une part importante du poker", ajoutant que selon ses propres estimations, 60% des joueurs recourent au swap (échange de part), 20% stackent d'autres joueurs et 25% reçoivent des stackings.

L'article cite également, le joueur professionnel Faraz Jaka qui dit y avoir recours quasiment depuis qu'il a commencé à jouer au poker, pour réduire la variance. Si certains stackent de nombreux joueurs, Jaka explique préférer ne stacker qu'un petit nombre de personnes et avoir un assistant qui se charge de suivre les résultats financiers des joueurs sur lesquels il investit.

L'article cite également le cas de Daniel Negreanu, qui avait déclaré il y a deux ans avoir investi 2$ millions sur différents joueurs lors des WSOP. Mais l'expérience n'a pas été couronnée de succès puisqu'il n'a récupéré que la moitié de son investissement. Selon lui, les joueurs n'ont pas joué aussi sérieusement que s'il s'agissait de leur propre argent.

Balsbaugh explique quant à lui que "les meilleurs joueurs et les gens les plus intelligents du poker ont tous perdu des plumes en stackant des joueurs", ajoutant qu'être bon au poker ne veut pas dire être un bon stackeur.

Une menace pour l'intégrité du jeu ?

S'intéressant à l'avis des autorités sur la question, le WSJ cite A.G. Burnett, président de la Commission des Jeux du Nevada : "Nous surveillons ce phénomène, mais nous n'avons aucune régulation qui le régit". Il en est de même pour les World Series of Poker, détenues par Caesars Entertainment, qui surveillent de près l'intégrité des jeux mais ne se mêle pas des arrangements financiers entre joueurs.

Seth Palansky, porte-parole des WSOP déclare au WSJ : "Nous ne voulons pas être mêlés à ces questions" mais explique être très attentif à l'intégrité des jeux. Il explique que chaque tournoi est surveillé par des caméras et qu'un large public peut observer l'action. S'il y avait un doute, "les cartes vous donneraient les réponse, la manière dont les cartes sont jouées".

Les World Series of Poker n'ont en effet aucune règle interdisant cette pratique. Ce qui est interdit est de jouer de manière "adoucie" (soft play) contre un autre joueur. "Ce n'est pas quelque-chose qui est réellement discuté ou divulgué" déclare Chris Grove, consultant dans le monde l'industrie du poker, qui pense que ces accords devraient être révélés au grand jour car "cela crée une nouvelle dynamique dans le jeu".

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Jeremie B.

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