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Jérémy Palvini : "Je rêve de jouer contre les grands champions"

Jérémy Palvini :

Joueur régulier du circuit hexagonal, Jérémy Palvini cumule près de 400 000 euros de gains en tournoi à tout juste 27 ans. Ce passionné de poker nous raconte sa découverte du jeu et plonge dans ses souvenirs. Des débuts à Cavalaire en passant par les premiers succès à Marrakech aux cotés de Sarah Herzali, ce grand fan de l'Olympique de Marseille se confie. Entretien.

Salut Jérémy, peux-tu te présenter ? Quel est ton parcours ? Comment as-tu découvert le poker ?
Je suis originaire de Marseille. Après avoir passé un bac STT, j’ai travaillé deux mois comme caissier à Carrefour pour pouvoir me payer une formation de croupier qui coûtait 3 200 euros à l’époque. Après celle-ci, toujours à 18 ans, j’ai commencé à travailler comme croupier à Cassis pendant deux ans.
J’ai découvert le poker juste avant de faire cette formation, un dimanche en famille grâce à mon oncle. Cet oncle était comme mon deuxième père et je l’ai malheureusement perdu en début d’année. Il m’avait appris les règles et les rudiments du jeu. Il vivait à Paris et grindait dans les cercles.

De croupier à joueur de poker... comment les choses vont-elles s'enchaîner ?
Croupier, je découvre mieux le poker et commence à faire des tournois sur Cavalaire. Je me qualifie alors pour le satellite du Partouche Poker Tour à 1250 euros à Nice. Je finis 6eme et je me qualifie pour le Main Event de Cannes à 8 500 euros. Là-bas, Roger Hairabedian me donne sa carte et m’invite avec ma copine de l'époque, Sarah Herzali, à jouer à Marrakech. Je fais des perfs immédiatement, je gagne le championnat du Maroc et les 40k qui vont avec, Sarah finit 3ème. Cette année là, j'avais pris un congé sans solde. A la fin de l’année, j’ai démissionné. Depuis ma démission en 2007, je joue régulièrement au poker...

Quels sont les meilleurs endroits pour faire du Poker ?
Marrakech est quand même énorme pour jouer au poker. C’est une destination ensoleillée, on peut s’y détendre et l’accueil est vraiment génial. Monaco c’est balla... et très cher mais ça reste une destination qui fait rêver. Et puis, Las Vegas évidement ! Ça reste magnifique !

Joues-tu sur Internet ? Quelles sont tes habitudes Online ?
Je ne joue que le dimanche, surtout les tournois. Récemment, j'ai joué un mois de Spin&Go sur PokerStars et je m'en suis plutôt bien sorti. Je peux jouer en Cash de temps en temps, principalement en Omaha en 2/4.

Jérémy Plavini en 2014 / Copyright Tommy Mandel Unibet
Jérémy Plavini en 2014 / Copyright Tommy Mandel Unibet

Quel est ton meilleur souvenir de poker ? Et le pire ?
Mon meilleur souvenir reste évidemment mon titre de champion du Maroc, en plus avec ma copine finissant sur le podium, c’était très fort en émotion.
Mon pire souvenir est le Main Event à Las Vegas en 2011. Sarah était sponsorisée par Sajoo et j’avais Buy-in directement de mon côté. Lors de la première main du deuxième niveau j’ai Bust. JxJx sur Jx2x5x, mon adversaire fait 3k, moi 8k, lui snap shove il a AxAx turn Ax. Voilà. Énorme désillusion. J’en avais les larmes aux yeux. Je n’ai même pas kiffé.

Pour se remettre, rien de tel que les amis. De quels joueurs du circuit es-tu proche ? Es-tu admiratif de certains joueurs ?
J’aime beaucoup de joueurs mais, je n’ai pas de vrais amis parmi les joueurs connus. J’ai trois amis intimes : Julien Mariani, Pierre Barthélémy et Jonathan Nakache. Je ne suis pas admiratif d’un joueur en particulier, je respecte tous les grands champions et je rêve de jouer un jour contre eux.

Quels sont tes points forts et tes points faibles ?
Mes points forts, je dirais mon agressivité et ma lecture du jeu. Ma capacité à garder mon calme, je ne tilt plus contrairement à avant.
Mon point faible, je pense que c’est ma gestion du stack. Quand j’ai beaucoup de jetons, j’ai du mal à trouver la pédale de frein.

Parle-nous de ta dernière victoire sur le DSO Gruissan, un scénario assez incroyable.
Effectivement, lors de ma dernière victoire au DSO Gruissan, à 11 left je perds 2 Flips énormes de suite. Sur le deuxième, je pense être couvert, donc je pars. Je suis dans la voiture, sur le parking, prêt à partir, et là, mon pote Pierre Barthélémy m’appelle.

Je suis énervé et je ne réponds qu'à la dernière sonnerie. Il me dit qu’il me reste des jetons ! Je reviens donc en courant. Il me restait effectivement 500K sur 50/100K. Je ne sais toujours pas comment j’ai pu me tromper d’ailleurs ! Derrière je gagne le tournoi... après avoir dealé à 3.

Es-tu favorable au re-entry sur les tournois ?
Je suis pour le re-entry. En fait, pour un seul uniquement, sinon les joueurs avec énormément de moyens sont trop avantagés.

Enfin, tu es un fervent supporteur de l’Olympique de Marseille. Déçu par cette fin de saison ?
Je suis un fou de l’OM et je me rends régulièrement au Stade Vélodrome. Evidemment, je suis énormément déçu de cette fin de saison. Bielsa n’est définitivement pas le génie que l’on croit.

Name Surname
Julien Tissot

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