Scotty Nguyen vient d'entrer dans la zone de tournoi. Le champion 2008 du H.O.R.S.E. des WSOP se promène entre les tables, saluant tout le monde, vieux amis comme simples connaissances, et profite de son statut de célébrité.
Même s'il est toujours possible que Scotty soit ici en vacances et qu'il se soit simplement arrêté pour dire bonjour, je vous fiche mon billet que Mr. Nguyen sera bien à une des tables demain, lors du Day1b.
Dans un pot à trois joueurs impliquant Barny Boatman et Danny Ryan, le premier mise 1,600 sur un tableau , un adversaire suit et Ryan se couche. Sur le de la rivière, celui qui avait suivi contre-attaque en misant 2,100 et, pendant que Barny réfléchit à la meilleure décision à prendre, le croupier appelle le "floor" et murmure quelque chose à l'oreille du directeur du tournoi. Après quelques instants, ce dernier annonce qu'un string bet (avance des jetons en plusieurs temps) a eu lieu et que la mise précédente est ramenée à 1,000 jetons.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé au juste," observe Greg Raymer, intrigué,"mais je n'ai rien remarqué de suspect."
Après une courte pause Barny décide de caller, et son adversaire bondit de sa chaise, jette ses cartes à travers la table et hurle "C'est de la connerie! Je ne sais pas ce que vous foutez en Europe mais c'était pas un string bet. Jamais de la vie!"
Alors que Barny n'a toujours pas lâché ses cartes, son adversaire continue à rugir. "Cette décision est mauvaise! J'aurais encore préféré perdre plus, mais en étant libre de continuer ce que j'avais commencé à faire." "De toute manière j'aurais suivi" déclare alors Barny, en envoyant ses cartes à la défausse.
A ce moment-là, le Directeur du tournoi demande au croupier de récupérer les cartes défaussées et de les montrer : . "Vous n'auriez pas suivi," lui fait-il remarquer. "Si," proteste Barny.
Nous avons été privés de connexion internet pendant 30 minutes ici, dans la salle média, mais tout est rentré dans l'ordre à présent. Merci de vous être montrés patients.
Nous rejoignons l'action sur le flop. Le tableau donne et il y a un tout petit peu moins de 1,500 au pot. Chad Brown est le premier à agir, face à deux adversaires, et il décide de miser 1,200 en milieu de parole. Ses deux adversaires suivent pour voir le turn.
Lorsque le est retourné Brown dégaine à nouveau, faisant monter les enchères à 3,000. L'adversaire en milieu de parole se couche mais celui qui est au bouton suit à tapis pour 2,825. Les joueurs retournent:
Brown:
Adversaire
Les Reines de Brown sont en tête mais il reste à son adversaire une tripotée d'outs, dont d'ailleurs le qui apparaît à la rivière. Brown double le tapis de son adversaire, mais n'a pas dit son dernier mot puisqu'il lui reste 22,000 jetons.
Le joueurs sponsorisé par PokerStars Andre Akkari est le chip leaer présumé de ce début de tournoi, avec 32,000. Il a suivi des mises a respectivement 600, 1,600 et 2,200 sur les trois tours d'enchères successifs, avec un tableau 8-8-5-3-A multicolore. L'As de la rivière propulse à la dernière sonde ses A-Q en tête, face à la pocket paire de Dames de son adversaire qui ne s'en remet toujours pas.
Annette Obrestad fait une sortie précoce de ce tournoi. Elle est à tapis avec un tirage quinte flush gutshot qui n'a pas rencontré ses outs. Il est temps d'aller faire un tour du côté du cash-game... ou des boutiques!
Le directeur du tournoi Thomas Kremser vient d'envoyer la moitié du field (tables 1-15) en pause-dîner de 19h10 à 20h10. Lorsqu'il seront de retour, ce sont les tables 16-30 qui seront libérées entre 20h25 et 21h25.
A l'une des quelques tables périphériques restantes (elles cassent toutes les unes après les autres), Erik Friberg relance à 700 du bouton, et se fait sur-relancer à 2,200 par Osman Mustangoglu au big blind. Friberg suit, et les deux joueurs voient un flop . Mais une mise de 4,000 est largement suffisante pour remporter ce pot, laissant au suédois et ancien finaliste des WSOP un stack en piteux état, de 6,850 jetons.