Les premières mains en 3-handed furent des walks. Pas un raise, juste de rapides fold-fold, passe les blindes. On commençait un peu à désespérer après 15 minutes de ce scénario bien fade mais les joueurs se sont finalement réveillés.
D'abord en nous offrant un flop (tête-à-tête entre Romanello et Bono, limpé): . Ca n'a toutefois pas été plus loin, Romanello misant 280k et prenant le pot.
La main suivante, Romanello relance du bouton à 300k, payé par Marcin Horecki en big blind. Le flop est venu , avec une mise d'Horecki (275k) rapidement relancée d'une double pile de jetons oranges, à 1275k.
Marcin Horecki est actuellement le joueur le plus actif à la table et en a profité pour monter son tapis aux alentours des 6 millions. Vu qu'une bonne partie de ces gains viennent du tapis de Roberto Romanello, il n'y a quasiment plus d'écart entre les deux hommes qui font la course en tête.
Deux mains de suite ont vu Horecki ouvrir préflop et ramasser blinds et antes. La suivante, Roberto Romanello relance à 300k et se fait surelancer par Horecki pour un total de 720k depuis la big blind. Romanello n'insiste pas.
On enchaîne avec un walk pour Romanello. Une seule mainh de répit, Horecki repartant à l'attaque la suivante avec une relance à 245k depuis le bouton. Payée par Emilliano Bono en big blind. Les deux joueurs se contentent de checker le flop et Bono check-fold quand Horecki mise 330k sur le .
De Small blind, Marcin Horecki complète et ne rencontre aucune résistance de la big blind, Roberto Romanello.
Les deux se retrouvent sur le flop et, selon un plan qui devient maintenant routine, Horecki check, Romanello mise et Horecki paie. Même ligne sur les trois tours d'enchères : 180k au flop, 335k sur le tournant et 205k quand la rivière complète avec le .
Cette mise finale sembla intriguer Horecki qui demanda "Pourquoi autant?" (ou, plus réellement, pourquoi aussi peu ?). Trop faible mise pour résister à la tentation mais, comme souvent dans ce genre de situation, Horecki ne put que jeter ses cartes devant la de Romanello.
Le tournoi est repassé à un rythme nettement plus lent où l'essentiel du jeu consiste à se passer les blinds de l'un à l'autre. Pas génial pour le spectacle!
Je dis ça et il semble que nous allions voir un flop, un moment rare qui n'est pas arrivé depuis 8 mains... toujours pas! Marcin Horecki complète en small blind mais se fait relancer par Roberto Romanello à 500k et lâche l'affaire.
Avec Emilliano Bono virtuellement absent tout ce niveau, Roberto Romanello et Marcin Horecki continuent à se battre entre eux. La dernière confrontation a donné un bon mal de crâne au Gallois mais il s'en est sorti.
Romanello a relancé au bouton à 245k, payé par la big blind (Horecki, donc). Le flop est checké par les deux joueurs. Sur le au tournant, Horecki prend l'initiative en misant 265k et Romanello relance à 575k. Grosse réflexion d'Horecki qui décide finalement de payer.
La rivière est un 2 pas anodin pour une fois, le . Et Horecki en profite pour miser 680k, plongeant Romanello dans une profonde réflexion pour deux bonnes grosses minutes. Il ira jusqu'à retirer ses lunettes pour observer le Polonais de glace, longuement, sans rien dire (pas banal !) tandis qu'il joue avec un seul jeton.
Deux bonnes grosses minutes plus tard, donc, il décide finalement de payer. Horecki jette immédiatement ses cartes, laissant à Romanello le loisir de montrer pour un très joli call.
Les dernières orbites ont vu Roberto Romanello accroître son avance en prenant régulièrement les blinds sans résistance mais Emilliano Bono commence enfin à résister.
Marcin Horecki relance à 245k au Bouton. Romanello passe mais Bono décide de payer. Comme c'est la "règle", les deux joueurs check le flop . Ils vont aussi checker le au tournant. Il faudra donc attendre que le pointe son nez à la rivière pour trouver un peu d'action : Bono mise 225k et, 30 secondes plus tard, Horecki passe.
Le début de ce niveau avec des blindes à 80k/160k n'a pas encore permis de voir une carte face visible. Un pot préflop chacun pour Roberto Romanello, Emilliano Bono et Marcin Horecki (dans cet ordre). Petit bémol pour Romanello qui a gagné un peu moins, son gain se faisant sur un walk quand de big blind. Ce qui porte le nombre de walks "offerts" par Horecki à 3 (ou 4?), visiblement résolu à ne pas s'attaquer au chipleader sans la position.