Telle est la devise de 10 Français sortis du Main Event, et qui ont eu envie de se faire une petite partie entre amis.
Nos 10 compères ont monté un Sit and Go à une table, avec un buy-in de 100 euros plus symbolique qu'autre chose, l'objectif étant clairement de passer un bon moment de rigolade.
On retrouve à la table Jean-Paul Pasqualini, Sacre, Marine Jouaillec, Gaëtan Ancobard, Richard Da Silva, Medhi Boulenouar ou encore Gladys Morville. La bonne ambiance est de mise, et le premier sortant Mohammed Ben Ezzedine s'est levé de table sous les applaudissements nourris de la table.
Sa patience a payé.
Végétant autour du tapis de départ depuis 14h, le pro unibet a enfin trouvé deux bons spots, doublant à deux reprises en l'espace de 3 mains.
Avec , il ouvre à 1.200. Payé par le bouton.
Il mise 1.500 en continuation sur le flop qui lui offre la top paire. Payé en une seconde par son opposant.
Il décide de checker le tournant, une carte sans importance. Son opposant envoie la boîte.
Prenant à juste titre cette précipitation pour de la faiblesse, Nicolas paie, et domine largement le de son adversaire.
Il trouve ensuite .
Ayant en tête de relancer pour prendre les blindes, il ne voit pas qu'un joueur a déjà ouvert le pot, et sa mise devient un call.
Cette petite coquille va pourtant se révéler très fructueuse, puisque le flop entièrement constitué de coeurs lui donne le jeu max.
Son adversaire envoie 2.500. Il paie.
Le tournant apporte un nouveau qui a l'air de plaire au relanceur, qui mise à nouveau 4.500. Nicolas le voit clairement sur un brelan de rois, et sur-relance à tapis. Le relanceur paie avec .
La rivière est et Dervaux passe à 30.000 jetons grâce à ce coup dans lequel il ne voulait même pas rentrer, avec un peu de réussite mais grâce aussi à 2 très belles lectures.
Alors qu'il venait paradoxalement enfin de monter des jetons, grâce à une série de mains remportées sans showdowns, qui l'a placé à la tête de 15.000 chips, Stéphane Froidefond vient de rejoindre les éliminés suite à un affreux bad beat.
Possédant en position UTG + 1, il ouvre à 1.550.
Un joueur en fin de parole le 3 bet à tapis, et cette fois Stéphane le paie instantanément. Un excellent call, son adversaire montrant , l'une des meilleures mains possibles pour le Français. Malheureusement pour ce dernier, une au flop crucifie ses espoirs de se placer dans le tournoi.
Au lieu de passer au-dessus du tapis moyen, il se retrouve exsangue avec 550 jetons, qu'il perd dès la main suivante.
Nicolas Ragot, connu sur le forum Club Poker sous le pseudonyme 'arctarus', inspiré du Prince d'Euphore commandant au robot Goldorak, connait une période assez faste.
Après avoir traversé quelques niveaux à la table des frères Phomveha sans encombre, il a été déplacé à une table autour de laquelle est assise Alizée Poulicek.
Nicolas joue agressivement, relançant de nombreux pots avant le flop, que ne lui disputent pas ses adversaires. En conséquence, il vient d'accumuler une montagne de jetons de 25, qui rend difficile le décompte de son tapis. Celui-ci s'élève à 44.000, plaçant Nicolas parmi les leaders tricolores.
De son côté, Alizée développe un poker très prudent, très serré.
Ce sont tous les sentiments qui peuvent traverser un joueur de poker au cours d'un seul et même coup, comme vient d'en faire l'expérience Samphane Phomveha.
Un joueur en début de parole ouvre à 2.500. Sam demande combien il joue derrière, et place un 3 bet à 6.500. Son voisin de gauche 4 bet à tapis pour 4.000 jetons supplémentaires. Le relanceur initial sort du coup et Sam complète logiquement.
Le jeune Français fait la moue en découvrant la paire de de son adversaire, ne pouvant montrer mieux que .
Le flop est toutefois salvateur pour lui, son opposant ne jouant plus que deux cartes. Il a moins de 8% de chances de toucher l'une d'elles, et pourtant il va les trouver toutes les deux !! Les lui donnent un carré évidemment suffisant pour prendre le pot de 24.000.
Samphane tombe à 30.000 jetons, un peu plus que le tapis moyen.
Elle a lutté vaillament toute la journée, en se montrant très patiente. Un style de jeu qui permet de survivre plusieurs niveaux, mais qui devient difficilement gagnant une fois que les tours de tables deviennent plus chers.
En quête d'une main pour faire tapis dans l'espoir de recoller à la moyenne, miss Belgique 2008 pense l'opportunité venue lorsqu'elle touche une paire de 5. Elle est payée par un joueur détenant As Roi et joue son tournoi sur un pile-ou-face des plus classiques.
Son adversaire touche l'un de ses outs, et Alizée Poulicek doit plier bagage avant le terme de la journée.