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Main Event : Neymar à Las Vegas pour supporter les Brésiliens du poker

Main Event : Neymar à Las Vegas pour supporter les Brésiliens du poker 0001

Toujours partants pour réchauffer l'atmosphère, les joueurs de poker auriverde sont de plus en plus nombreux aux WSOP et la présence de Bruno Politano à la table finale du Main Event des World Series Of Poker (8e pour 947172$) a encore accéléré le mouvement. Les signatures de Neymar et Ronaldo avec PokerStars montrent bien que le Brésil vit son boom côté poker et la visite du footballeur du FC Barcelone au Jour 5 du tournoi principal des WSOP 2015 ne devrait pas ralentir la tendance.

C'est entouré de fans et de vigiles que le Brésilien Neymar est entré dans l'Amazon Room. Le joueur du FC Barcelona est entré par une porte dérobée pour venir dire bonjour à son pote, le poker pro Felipe "Mojave" Ramos. Après une petite discussion avec Phil Hellmuth, un bain de foule et une séance improvisée d'autographes et de selfiesNeymar s'est rapidement éclipsé.

"Il est en vacances, il est venu jusque là pour me faire un câlin et me souhaiter bonne chance. Ca veut dire vraiment beaucoup pour moi car il n'est pas du tout obligé de faire ça", a indiqué Ramos à PokerNews quelques minutes plus tard.

"Nous savons tous qu'il vit la vie d'une star et c'est très compliqué pour lui de sortir de chez lui et d'être tranquille. C'est un mec en or - très intelligent et, selon moi, le meilleur joueur de foot du monde -. Il a gagné trois championnats, il défonce tout et marqué dans tous les matches importants, c'est juste une bête. Après, en tant que personne, il est encore meilleur. C'est pour cela que je suis heureux qu'il soit là. Cela me donne une énorme dose d'énergie et je viens de gagner trois mains à la file", ajoute le joueur de poker brésilien.

"Ronaldo est aussi un mec super et il a fait beaucoup pour développer une image positive du poker au Brésil. [...] Neyma c'est mon pote et c'est vraiment un bon gamin, vraiment. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter et de jouer mon jeu", poursuit Ramos. "'Je suis là pour regarder et t’amener de la chance, tu m'as amener de la réussite, c'est à mon tour'" , m'a dit Neymar", raconte Ramos qui a servi de porte bonheur à son compatriote pour la finale de la Ligue des Champions contre la Juventus de Turin.

Alors que Ramos était déjà à Las Vegas, Neymar l'avait appelé pour qu'il le rejoigne en Europe pour le match. "Il m'avait demandé de venir, j'ai pris un avion et ils ont gagné. [...] Neymar a marqué dans les dernières minutes comme je lui avais dit qu'il ferait. Je lui ai demandé de venir à Las Vegas me rendre la pareille et il m'a répondu 'Carrément' ! de manière instantanée. Il est là, il a tenu sa parole. Je suis vraiment heureux", explique Ramos à propos de Neymar qui a déjà quitté le sol américain.

"Cela ne tient qu'à moi maintenant, la balle est dans mon camp. Je n'ai plus qu'à marquer et nous aurons une occasion de faire la fête en novembre", ajoutait le joueur de poker puisqu'il était toujours en course à ce moment là. Finalement 136e pour 46 890$ malgré le prestigieux soutien de son compatriote, Felipe Ramos gardait le sourire.

"Tous les plus grands athlètes aiment le poker, le jeu est légal et vous pouvez jouer partout. Au Brésil c'est un sport comme un autre. Le parcours de Bruno Politano c'était énorme car c'était le premier à aller aussi loin. Il n'y a pas de mot pour décrire cette performance. Il a eu l'attention qui n'existe que pour des sports comme le football ou le volley. Nous l'avons poussé à fond et nous rêvions de la victoire, merci Bruno c'était incroyable", termine Ramos avant de projeter de bonnes ondes vers Yuri Dzivielevski, Ramon Vaz Sorgatto et Lucas Fauth, trois joueurs brésiliens encore en course.

"Si l'un d'entre nous peut revenir en Table Finale, cela serait la confirmation de notre force au poker. Le Brésil doit être le 6e ou le 7e pays en terme de joueurs aux WSOP. Il faut comprendre que nous venions d'un pays très pauvre. Le Brésil se développe mais nous n'avons pas l'économie de l'Europe ou des USA et c'est très dur de faire du poker son métier. Notre monnaie est très faible par rapport au dollars, pour nous c'est comme si le Main Event était à 35 000$. C'est énorme et survivre en tant que pro du poker depuis des années c'est ma victoire personnelle, le résultat de ce tournoi n'a donc pas trop d'impact sur moi", finit le pote de Neymar... que l'on aimerait bien voir en tables avec des cartes.

Photo de Unevia le Twitter de Phil Hellmuth.

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Matthieu Sustrac

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