En un mot : il est éliminé. Il engage ses derniers jetons et trouve preflop un suiveur en la personne de Jeff Madsen qui a pratiquement la même main, à une grosse différence près :
Ivey:
Madsen:
Le tableau donne , ce qui signifie que l'As fait la différence, Ivey quitte la table à quelques mains de la fin du Jour. Madsen grimpe à 85k de tapis.
Ouip, il est toujours là avec un tapis de 10,000 et des blinds désormais à 300/600. En fait, Ivey semble ne plus s'intéresser au tournoi, il joue maintenant au poker chinois avec l'autre Full Tilt Pro Gus Hansen assis en marge de la table sur une chaise de croupier (vous pouvez le faire apparemment si vous êtes Gus Hansen). Nous ne savons pas si Ivey fait mieux qu'en Omaha.
Cette main s'est prolongée plusieurs minutes durant le temps de pause. Tout le monde est parti à la table sauf le Français Ludovic Lacay, l'Américain du Tennessee Frank Kassela, le croupier et le routard du circuit Robin Keston là pour regarder.
Le tableau donne lorsque nous les trouvons là, seuls dans la salle, Lacay check. Kassela mise 7,000, plusieurs minutes passent et Lacay suit avant d'émettre un drôle de grognement, puis coucher sa main face à Kassela et, heu, son carré : .
Le spécialiste des tables Omaha Ben Grundy vient de prendre un mauvais coup pour donner la majorité de ses jetons à Steve Jelinek avec désormais un tapis à 50k. Nous sommes arrivés un peu tard pour noter l'action. Grundy assurait qu'il n'y avait "pas d'autre manière de jouer le coup" après s'être retrouvé all in à la grosse blind pour quelques milliers de jetons.
Qui sait ce que le Full Tilt Pro Phil Ivey a pu bien prendre lors de la pause diner ? Peu importe, dans l'esprit des fans, tout ce que fait Ivey hors de leur vue est forcément superbe. Toujours est-il que la star du jeu a non seulement pris l'heure syndicale pour se sustenter mais également une heure supplémentaire, c'est à dire un niveau entier. Il vient de réclamer son tapis de 10k et rassure tout le monde dans la salle : il est de retour.
"Ca fait quoi, une heure ?" dit son camarade de jeu à la table Dan Shak, se référant au retard de l'Américain.
"Pas de problème, pas de problème" dit Ivey qui vient de changer de table et qui doit faire face aux même inquiétudes.