L'actuel Chipleader se nomme Ilan Boujenah et il officie à la table d'Antoine Amourette. Le français trône au sommet d'une pile impressionnante de 192.000 jetons. Quelque chose à déclarer ? "Non. Si ce n'est que je m'en fous. On est tellement tôt dans le tournoi...". Comme ça, au moins, c'est clair.
Giuseppe Zarbo a commencé la journée avec une apparence plutôt sobre puis il a mis la veste, sorti l'Ipod, et quand il a doublé avec sur un board assez effrayant ), d'énormes lunettes sont sorties de nulle part pour finir le show.
Malheureusement je ne vais pas vu la main de Nacho Barbero (Il l'avait déja mis dans le muck) mais Zarbo a maintenant un tapis de 55,000.
Il a également une autre tactique étrange dans son sac. Quand Mathias Jan Ary mise 2,100 sur le flop , il sur-relance au bouton à 6,500 et en attendant la décision de son adversaire, il commence à chanter sans néanmoins attirer l'attention des autres tables. Il est pratiquement sûr qu'il chantait "Remember my naaaaame!" Son adversaire a passé.
Le big stack de la journée, Iulian Iacob semble avoir une armure invisible pour le poker et tout le monde à la table s'encastre dedans. En fin de parole, il y a une mise de 1,000 payé au bouton par Casper Toft avant que Iacob ne sur-relance à 3,700 à la petite blinde. Le relanceur initial se couche mais Toft suit. Le flop vient et Iacob mise 5,000. Toft suit. Le turn apporte le et une nouvelle mise de Iacob, à 9,000 cette fois. Toft compte son tapis (moins de 30k) et passe en tapant la table avec ses jetons.
Avec un board Theo Jorgensen relance une mise de 3,000 à 11,000 mais il est payé. La rivière est le et la parole revient à Jorgensen qui pousse son adversaire à tapis. Le Danois n'est pas payé mais son adversaire montre quand même.
"Je peux voir une carte demande?" demande son adversaire et il aperçoit le .
"Continue, montre l'autre 3" dit Andrew Feldman mais la deuxième carte de Jorgensen reste bien à l'abri dans le muck.
P14B, à qui il ne reste plus grand chose, limpe UTG et est relancé par un finlandais agressif. Les blindes (Mercier et Bazin) s'alignent et Bruel aussi.
Sur le flop les blindes checkent et le patron de Winamax pousse. Pour 6.525. Le finlandais attend le décompte avant de payer. Mercier et Bazin s'effacent sur la pointe des pieds.
Bruel joue son tournoi. Il retourne
Le scandinave (Kimmo Kurko de son petit nom) montre...
Le turn et la rivière ne changent rien et le pot est partagé.
Dès le coup suivant, les choses s'emballent à nouveau : Un joueur en début de parole relance, un deuxième suit, un short-stack fait tapis pour 5.000 et Bruel avance ses 17.000 jetons au milieu. Les deux autres abandonnent.
Bruel montre As-Roi, le petit tapis Roi-Neuf et la logique des cartes est respectée. Le patron de Winamax revient à 30.000, soient 75 blindes. Les fans respirent.
Osama Chaar a contribué à augmenter de 15,000 le stack de Iacob à cause d'une river très frustrante pour lui. Détenant , il fait face à une mise de 9,000 de Iacob sur un board . Il paye et soupire quand il voit dans la main de Iacob. Quelqu'un à la table dit: "Voilà comment tu es devenu le chip leader..."
Tout d'abord, Jose "Nacho" Barbero passe mais montre face à une relance à tapis de son adversaire pour 30,000. Mais il ne parvient pas à voir le jeu de son opposant.
Ensuite, il se met à chanter 'Against All Odds' de Phil Collins.