Stars du poker : Les 'November Nine' surfent sur le succès
De toutes les tendances récentes que l'on note au plus haut niveau de la hiérarchie mondiale, la plus intéressante est sans conteste l'incroyable réussite des November Nine. Depuis la création de cette nouvelle aristocratie du poker, qui fait suite à la décision de décaler de trois mois la table finale des Championnats du Monde en 2008, ses membres se sont distingués par des résultats plus que consistants en tournoi.
L'incroyable succès des November Nine
En 2008, Peter Eastgate, Ivan Demidov, Dennis Phillips et Ylon Schwartz ont tous brillé sur le circuit. Cette année, le groupe mené par Kevin Schaffel fait de même, inspiré sans doute par sa seconde place au WPT Legends of Poker de 26 août dernier. Un autre November Nine 2009, Steven Begleiter, a également réalisé un joli score à ce tournoi, s'y classant 9ème. Pas plus tard que hier encore, le français Antoine Saout - autre membre de la confrérie - réalisait quant à lui un départ tonitruant dans la Grande Finale du Partouche Poker Tour, à Cannes, terminant Chipleader du Day 1, loin devant ses principaux concurrents.
La confiance
Beaucoup ont essayé de comprendre pourquoi tant de November Nine se mettaient à avoir des résultats après être parvenus jusqu'en finale des World Series. Il est difficile d'avancer une raison en particulier tant il y a de facteurs qui entrent en jeu. La première raison du succès du groupe réside sans doute dans son niveau de confiance. Avoir réussi à se qualifier parmi les neufs derniers joueurs du Main Event, où pourtant près de 6.500 joueurs s'étaient inscrits, 'booste' leur moral. C'est crucial pour pouvoir aligner les résultats.
L'assise financière
La seconde raison possible au succès actuel des November Nine est qu'ils n'ont plus à se soucier de rentrer dans l'argent des tournois suivants. En d'autres termes, puisqu'ils ont déjà gagné 1,2M$ au minimum, sans parler des contrats publicitaires, ces joueurs n'ont aucune difficulté à prendre désormais des risques. Leur avenir financier est assuré quoi qu'il arrive. L'une des raisons pour lesquelles Phil Ivey est aussi redoutable, c'est qu'il ne pense jamais à l'argent que représente son buy-in. Cela lui permet de tenter des moves qui ne passeraient même pas par la tête de ses adversaires trop serrés et conservateurs. C'est cette même insouciance que connaissent désormais les November Nine.
Le confort
Une troisième possibilité réside dans le niveau de confort dont disposent désormais les finalistes des Championnats du Monde. Il est crucial d'être concentré à 100% sur le poker lorsqu'on dispute un tournoi, sans avoir à stresser pour des problèmes "d'intendance". Or, les November Nine n'ont plus à se soucier des frais d'université de leur enfants en Floride ou des traites de la maison de campagne dans le Lubéron. Ils ont maintenant les moyens de mettre leur famille à l'abri du besoin. Or, c'est uniquement lorsque les joueurs sont libérés de toute distraction qu'ils peuvent vraiment se concentrer sur le jeu et faire ce qu'ils savent faire le mieux : jouer au poker.
La Chance
La quatrième et dernière possibilité est aussi la plus intéressante : Ils sont tout simplement dans un bon 'swing'. Que vous appeliez cela chance ou variance, tout joueur doit obligatoirement passer plusieurs mains cruciales pour aller loin dans un tournoi. Parfois, il y arrive et parfois il n'y arrive pas. Pour une raison mystérieuse, il semblerait que les November Nine remportent très souvent ce genre de face-à-face ces derniers temps, quelles que soient les cotes qu'on leur oppose. Même si le facteur prédominant dans le succès à long terme au poker est le talent, voir les cartes tomber de son côté ne peut faire de mal...
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