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Poker français: ce que les joueurs pensent

Ram Gram
Ram Gram
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Poker français: ce que les joueurs pensent 0001

Suite au "sitting out" historique qui s'est déroulé sur les tables de cash game online de Pokerstars.fr le 4 juillet dernier, les joueurs français ont été nombreux à livrer leurs sentiments sur le poker "Made in France". Si certains s'avouent prêts à se radicaliser pour lutter contre des prélèvements trop élevés, d'autres ne renonceraient pour rien au monde à continuer à jouer.

Un 4 juillet historique

On peut qualifier la journée du 4 juillet 2010 comme historique pour le poker international. Si c'est en France que s'engageait un véritable bras de fer entre des joueurs français en grève, protestant par une vaste opération de « sitting out » aux tables de cash game online contre un prélèvement trop élevé sur les mains jouées et et Pokerstars.fr, pour la première fois, un opérateur majeur international de jeux d'argent en ligne voyait sa politique commerciale remise en cause. Isai Scheinberg, le fondateur de Pokerstars, alarmé par le blocage de plusieurs centaines de tables, prenait même son téléphone pour engager le dialogue avec Skip, le porte parole du mouvement des frondeurs français.

Vers des prises de décisions radicales

Les joueurs français déploraient déjà les premières conséquences de l'ouverture du marché en France, à savoir, être parqué sur des plateformes de jeu franco-françaises après n'avoir connu que les avantages d'une compétition jusque là internationale, subir les conséquences d'un trafic moins dense, et, ne plus pouvoir participer aux tournois les plus richement dotés du net.

Pour ces derniers, les augmentations des prélèvements, ou rake, sont une goutte d'eau qui fait déborder déjà un vase bien rempli et sonnent comme une chronique annoncée de la mort prématurée du poker en ligne en France et de l'arrêt d'une passion cultivée pour certains depuis déjà de longues années. Ceux ci seraient prêt à prendre des décisions parfois radicales

Le Boycott

Puisque la pratique de rake prohibitives rend désormais le cash game en ligne peu profitable, nombreux sont ceux à s'ériger en partisan du boycott, même si la tache s'avère souvent ardu tant l'envie de jouer est présente. Les réactions des utilisateurs du forum PokerNews viennent confirmer les angoisses générales:

« Pas question que je dépose vu le rake... »

« On peux plus boycoter , on est accrocs »

Certains voudront se tourner vers les tournois multitables, un choix les condamnant à réaliser rapidement une première performance tant est élevée la variance dans ce format.

Migrer vers le Live

D'autres encore préconisent de se rabattre sur le poker live. Il faudra alors disposer d'un établissement de jeu proche de chez soi, casino, cercle ou club de poker amateur. Une option que ne pourront pas adopter non plus les joueurs récréatifs disposant d'un budget poker modéré puisque l'offre en basses limites demeure quasi inexistante dans ces établissements.

Jouer sur les rooms non licenciées

Certains joueurs ont également déclaré être prêts à prendre le maquis et à continuer à jouer sur des salles de poker en ligne non licenciées par l'Arjel, donc illégales, et qui continuent à accepter les joueurs français comme Full Tilt Poker, les salles du Cereus Network comme Ultimate bet et Absolute Poker, ou encore celles du réseau Merge.

Rester optimiste

Malgré ce problème de rake, une partie des joueurs online français restent optimistes, s'inscrivent sur les salles en « .fr » et y déposent de l'argent. Les arguments avancés sont les suivants: la possibilité de débloquer de nouveaux bonus et de tirer avantage d'un niveau de jeu général bien moins élevé que celui qu'ils ont connu sur les plateformes en « .com ». Ces joueurs là comptent clairement profiter d'un "edge" qui leur permettra de cibler les nouveaux joueurs qui découvrent le poker en ligne à l'ère du « .fr », rameutés par une publicité qui se déploie désormais dans les médias mainstream.

Rendez-nous le .com

Isai Scheinberg, le grand manitou de Pokerstar.com déclarait regretter que sa salle, prise en otage par les grévistes français, se retrouve en première ligne alors que d'autres salles licenciées ont également revu à la hausse le montant des prélèvements pratiqués. Pokerstars a été visée non seulement parce que le montant des prélèvements étaient supérieurs à ceux pratiqués par la concurrence mais surtout pour donner une plus grande résonance au mouvement.

Alors que la salle jouissait d'une remarquable image de marque avec sa plateforme « .com », Pokerstars débute une nouvelle histoire avec les joueurs français sur de mauvaises fondations:

« Pas de no flop/no drop, rake en mtt/sng ridicule, structures immondes (standard à 1500 chips et niveaux de 10 minutes), que des turbos la nuit » « ps.fr n'a rien à voir avec ps.com »

Pour les joueurs français, la plus prestigieuse salles de poker en ligne au monde qui chaque année réalise un chiffre d'affaire colossal ne fait aucun effort. Alors que son président a annoncé perdre de l'argent et avoir une marge de manoeuvre très réduite concernant les prélèvement en cash game, beaucoup regrettent déjà l'arrivée de Pokerstars sur le marché français et ne comprennent pas pourquoi la salle a choisit de faire payer à l'utilisateur les frais de l'exploitation de son activité sur un marché annoncé à priori comme économiquement peu favorable.

Les solutions

Si Pokerstars ne veut pas baisser le prélèvement en cash game, certains aimeraient carrément voir ce format de jeu disparaître afin de créer plus de trafic sur les sit'n'go et les tournois multitables. D'autres voudraient que Pokerstars améliore sensiblement son programme de fidélité en compensation. Le rakeback serait une mesure également fort appréciée par les joueurs de poker français amateur de cash de game.

Satellites Pokerstars Sunday Special

Tous les jours de la semaine, des qualifications par tournoi ou par sit & go permettent de se qualifier pour peu de frais au Sunday Special. Les tournois satellites démarrent à 2€ avec rebuy (mode turbo, 1 ticket garanti) pour aller jusqu'à 40€ (4 tickets garantis en mode hyper turbo.)

Pokerstars.fr : Sunday Special

Télécharger Pokerstars sur le site Pokernews pour bénéficier prochainement de nombreuses exclusivités. Les nouveaux inscrits sur Pokerstars.fr sont invités à un tournoi gratuit à 300€ de prix. Pokerstars.fr est un salle de poker en ligne légale en France.

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