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Andy Frankenberger, de Wall Street au poker

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Gwenn Rigal
3 min à lire
Andy Frankenberger

Il y a quelques jours, les spectateurs de FoxNews ont eu la surprise de découvrir un joueur de poker professionnel sur leur antenne : invité de l'émission 'Fox Business', Andy Frankenberger apparaissait à l'écran en tant qu'ancien trader spécialisé en produits dérivés venu parler de sa reconversion loin du milieu des affaires.

De Wall Street à Las Vegas

Frankenberger a travaillé à Wall Street jusqu'en 2008, d'abord pour BNP Paribas puis pour JP Morgan, avant de prendre une année sabbatique et de démarrer une nouvelle carrière de joueur pro. Avec le succès qu'on connaît : 2,5M$ de gains en tournois live, ex-meilleur joueur du World Poker Tour et un second bracelet décroché aux WSOP cet été.

14 ans dans les salles de marché

A la traditionnelle question de savoir s'il y a lieu de faire un parallèle entre le poker et les marchés financiers, Frankenberger a bien évidemment répondu par l'affirmative : "les deux disciplines traitent avant tout de gestion du risque. Que vous spéculiez ou que vous soyez assis à une table de poker, ce sont deux activités qui ont à voir avec les maths, les cotes, ce genre de choses."

A la différence de bien des ex-traders, Frankenberger n'a pas été mis à la porte et sa décision de quitter la banque ne fut en rien motivée par la crise des "subprimes" : "En 2008, je m'occupais de produits dérivés depuis 14 ans déjà et j'en étais arrivé à un moment de ma vie ou j'avais besoin de nouveaux challenges. En démissionnant j'ai soudain eu le temps de m'adonner à des choses qui m'ont toujours passionné : le piano, la photographie. Et un an plus tard, je démarrais une nouvelle carrière de joueur de poker qui m'a permis de voyager partout dans le monde..."

Des banquiers responsables ?

Interrogé sur ces scandales à répétition qui impliquent des traders ayant dépassé la limite de risque fixée par leur hiérarchie, Frankenberger tient des propos tellement lénifiants qu'on se dit qu'il est vraiment parti en bons termes de chez son ancien employeur : "C'est quelque chose de tout à fait hors-norme mais qui arrivera forcément de temps à autre. A JP Morgan, en tout cas, j'avais été impressionné par leur politique de gestion du risque, ils ont les plus grands experts en la matière." Sur le Libor (NDLR : un indice intra-bancaire qui influe sur le taux auquel les banques se prêtent entre elles et qui a été manipulé pendant des années par quelques courtiers influents), le son de cloche est à peine différent : "Je suis juste surpris du temps qu'il a fallu aux autorités financières pour réagir une fois que l'affaire a été révélée".

Bref, Andy Frankenberger manie la langue de bois à la perfection et ne dépare en rien des invités traditionnels de la chaine conservatrice américaine. Et, après tout, pourquoi renierait-il son passé à Wall Street ? Il y a juste déployé les mêmes qualités que celles qui lui permettent aujourd'hui de figurer parmi les meilleurs joueurs de poker du monde. Un requin parmi les poissons.

Andy Frankenberger : l'interview sur FoxNews

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Andy Frankenberger, de Wall Street au poker 101

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