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Doug “WCGRider” Polk : de la NL2 au poker high stakes (partie 1)

Doug “WCGRider” Polk

Doug “WCGRider” Polk fait partie de l'élite du poker en ligne mondial et figure souvent sur la liste des plus gros gagnants des parties de cash games high stakes en ligne. Dans la première partie de cet article, il raconte son enfance, sa découverte des jeux de stratégie et sa progression au poker, des petites limites aux "nosebleeds".

Joueur d'échecs 5 ans, de Warcraft à 15 ans

Doug Polk est un exemple de contradiction. D'un côté, c'est quelqu'un de calme et de modeste, de l'autre il est l'un des joueurs avec le plus de réussite et qui divise le plus dans le monde du poker en ligne. Sous le pseudonyme “WCGRider,” Polk terrorise ses adversaires depuis des années au cours de sa montée des micro-limites au tables high stakes.

Né à Pasadena, Polk passe ses jeunes années en Californie du Sud dans des villes comme Oceanside et La Jolla. A cinq ans, son père commence à lui enseigner les échecs, ce qui a déclenché depuis lors à une passion pour les jeux de stratégie.

Il a d'abord joué sans la reine ni les tours et quand j'ai commencé à gagner, il a progressivement ajouté les pièces manquantes. A neuf ans, je recevais les leçons d'un grand maître et mon père ne pouvait plus me battre. Il y avait de nombreux tournois à jouer et cela m'a structuré pour avoir un esprit critique pour l'avenir”.

Polk et sa famille ont ensuite quitté la Californie du Sud pour s'installer temporairement dans des villes comme Las Vegas. A 15 ans, Polk s'est mis à jouer à Warcraft 3 et son goût pour les jeux de stratégie lui a permis de connaître un succès immédiat. En plus de coacher d'autres joueurs, Polk a participé à plusieurs tournois de jeux vidéos World Cyber Games (WCG) – d'où son aptitude pour le poker en ligne.

Après le lycée, Polk a entamé des études supérieures à l'University of North Carolina Wilmington (UNCW) avant de découvrir qu'il n'était pas fait pour les études.

J'ai laissé tomber dès la première année pour me consacrer au poker à plein temps. Le moment où j'ai lâché les études fut mon moment préféré au poker. J'avais construit une bankroll de quatre ou cinq mille dollars. Il y avait un cours que je devais suivre obligatoirement, mais j'ignorais qu'il y avait une feuille de présence à signer chaque jour. Mon professeur m'a dit que j'allais échouer à ce cours à cause de mon absence. Je lui ai demandé si l'on pouvait arranger les choses puisque j'avais été présent. Elle m'a dit qu'il n'y avait rien à faire et que j'allais être automatiquement recalé quoique je fasse”.

Polk a pris ses affaires et est allé droit à Las Vegas sans plan clair à l'esprit. Enfin, pas exactement, puisqu'il avait appris un nouveau jeu lors des WCG – le no-limit Texas hold’em. Avec le soutien des amis joueurs de Warcraft, Polk a étudié le jeu et s'est lancé sur les micro-limites de PokerStars.

Les débuts en heads-up et la montée fulgurante

En 2007, Polk a commencé à jouer en $0.01/$0.02 et s'est fait un chemin jusqu'en $1/$2. "J'ai transformé 20$ en près de 10.000$. J'étais un grinder sérieux en full-ring. J'ai essayé de passer en 6-max l'année suivante, sans succès. Le full-ring me maintenait à flot, mais j'étais un rakeback-pro juste breakeven".

Si Polk est passé de joueur gagnant à joueur tout juste à l'équilibre, en 2009 les choses se sont encore compliquées. "Cela a été très éprouvant pour moi. J'étais à 80 buy-ins sous l'EV en full-ring moyennes limites, ce qui est terrible dans un jeu où les win rates sont d'un ou deux big blinds".

Mais les choses ont commencé à aller mieux quand Polk a commencé à jouer dans ce qui deviendrait son format de prédilection. "Fin 2009, j'ai commencé à jouer en heads-up et je suis immédiatement passé de la $2/$4 à la $50/$100 en quelques mois. Le poker en heads-up m'était naturel et j'ai commencé à me bâtir un patrimoine".

Bien qu'il ait gravi les échelons jusqu'aux high stakes et qu'il soit devenu l'un des joueurs les plus craints en ligne, Polk a rencontré des obstacles en 2010 et en partie en 2011, qu'il attribue à lui-même. "J'ai vraiment stagné pendant ces années. J'ai mis le poker de côté et me suis concentré sur ma vie personnelle. Entre les dépenses, le fait de jouer de mauvaises parties et de n'être pas concentré m'a coûté cher. En octobre 2011, j'étais quasiment broke".

De quasi broke à millionnaire

Etre broke est un risque auquel sont confrontés les joueurs de high stakes de temps à autres, mais c'est aussi le fait de risquer beaucoup d'argent qui leur permet de se propulser sur les nosebleeds. Polk s'est alors dit qu'il fallait que ça passe ou que ça casse. "J'ai décidé qu'il était temps de revenir la réalité. C'est amusant quand j'y repense maintenant, je songeais sérieusement à reprendre les études. Je savais que je devais faire une seconde tentative en heads-up et depuis lors, j'ai gagné plusieurs millions en repartant des tables à $0.50/$1.00. Aujourd'hui, je me considère comme un joueur de haut niveau dans la communauté du poker en ligne".

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Doug “WCGRider” Polk

Aujourd'hui Polk partage son temps entre Full Tilt Poker et PokerStars, où il a des gains de 1.139.367$ et 745.606$ respectivement. Il a développé une réputation de joueur qu aime l'action et qui n'a pas peur de se frotter aux plus grands noms du poker online, tels que Viktor “Isildur1” Blom, Ben “Sauce1234” Sulsky ou Dan “jungleman12” Cates.

Je respecte tous les joueurs qui sont partis du bas pour atteindre les sommets. Mais je respecte encore plus ceux qui ont réussi à le faire ces dernières années. La plupart des joueurs qui ont gagné gros en 2007-2008 seraient incapables d'atteindre à nouveau les high stakes aujourd'hui s'ils devaient repartir des basses limites. Cela demande des années de travail, de dévouement et de discipline et des joueurs comme Sulsky, Ike Haxton et Alex “Kanu7” Millar ont ces qualités. Ce sont les joueurs que je respecte le plus”.

En 2013, Polk se fait rembourser 35.000$ par PokerStars, après que son compte a été piraté .

Cet incident fut horrible, pas seulement pour moi mais aussi pour les autres joueurs de la salle” explique Polk. “Entre cet incident et d'autres incidents survenus récemment, cela a ébranlé ma confiance dans le monde du poker en ligne. Aujourd'hui, je ne joue que sur les deux plus gros sites et je ne transfère d'argent à personne. Je garde mes ordinateurs dans des endroits sûrs et je me demande toujours si les adversaires que j'affronte sont légitimes. Heureusement sur les high stakes, le nombre de joueurs est limité et il est assez facile de dire si quelqu'un triche. Mais cela reste un scénario effrayant”.

Dans la seconde partie, Doug Polk parlera, entre autre, de sa transition dans les tournois de poker live où il cherche à se faire un nom.

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