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PokerStars : retrait dans 30 pays, Amaya Gaming perd 3%

Jeremie B.
Jeremie B.
3 min à lire

Les joueurs d'une trentaine de pays ont eu la mauvaise surprise de découvrir qu'ils n'avaient plus la possibilité de jouer sur les tables en argent réel de PokerStars et Full Tilt sans autre préavis qu'une pop-up à l'ouverture du logiciel.

Cela vient s'inscrire dans la politique d'Amaya Gaming, nouveau propriétaire des marques, de ne pas proposer de jeux en argent réel dans les juridictions où ceux-ci ne sont pas explicitement régulés, les ''zones grises''. Cela soulève des interrogations quant à l'avenir de la salle dans d'autres pays, y compris le Canada, siège d'Amaya Gaming.

Amaya Gaming se retire des "zones grises"

Depuis l'acquisition de leur maison mère Oldford Group Limited par le groupe Amaya Gaming, les opérateurs PokerStars et Full Tilt ont déjà subi plusieurs changements. En premier lieu, la volonté d'élargir l'offre de poker uniquement à une offre proposant aussi des jeux de casinos et des paris.

En revanche, il est un secteur où le nouveau propriétaire David Baazov entend ne pas s'étendre et même se retirer : les ''zones grises''. Cela regroupe les pays où les jeux en ligne ne sont ni formellement interdits ni formellement régulés.

En effet, Amaya se définit comme ''un fournisseur de solutions pour l'industrie des jeux régulée''. Ainsi, une trentaine de pays n'ont plus accès à ce jour aux tables en argent réel de la version internationale de PokerStars.

PokerStars cesse d'opérer dans 30 pays

C'est en ouvrant le logiciel que des joueurs ont découvert le message suivant : ''Notre équipe de direction examine régulièrement nos opérations avec l'aide de professionnels indépendants afin d'évaluer les risques et les opportunités pour notre marque et pour chaque marché. Suivant nos plus récentes analyses, il a été décidé de ne plus proposer de jeu en argent réel dans votre pays''.

Bien qu'aucune liste officielle des pays exclus n'ait été publiée, la presse internationale cite : la Malaisie les Emirats Arabes Unis, le Bangladesh, le Pakistan, l'Egypte, le Qatar, la Jordanie, la Koweit, le Sénégal, le Nigeria, le Royaume de Bahreïn, l'Afghanistan, les Territoires Occupés de Palestine, le Kenya, le Mozambique, le Rwanda et le Vatican. D'autres pays n'auraient plus accès aux tables mêmes en argent fictif : l'Iran, l'Irak, la Syrie, le Zimbabwe, la Libye, le Soudan, la Corée du Nord, Cuba, Myanmar et le Yémen.

Les joueurs des pays concernés peuvent retirer leurs fonds de la salle, en revanche toute tentative de contourner les restrictions conduira à un blocage du compte et à une saisie des fonds déposés dessus explique la foire aux questions de PokerStars.

Le Canada et d'autres pays bientôt bloqués ?

Cette liste regroupe des pays qui sont soit peu peuplés soit avec des niveaux de vie de relativement peu élevés dans des zones géographiques où internet n'est pas aussi facilement accessible que dans les pays développés à économie de marché.

Ainsi, l'impact économique de ce retrait devrait être relativement limité pour Amaya Gaming. Toutefois, cela soulève nombre d'interrogations pour l'avenir. En effet, si le Canada, pays où le poker en ligne n'est pas explicitement légal et où se situe le siège d'Amaya Gaming, ne figure pas sur la liste, PokerStars continuera-t-il d'y opérer ?

La salle a déjà annulé son partenariat avec le Montreal Festival en août dernier. Au moment de la rédaction ce 1er otocbre 2014, le cours d'Amaya Gaming, cotée à Toronto a perdu près de 3%, plongeant jusqu'à 28,51$ CAD avant de repasser les 30$ CAD (environ 21€).

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