2016 : David Kitai vise la place de numéro 1 au GPI, Guillaume Diaz les High-Rollers
Dans son blog sur Winamax, Davidi Kitai dresse le bilan de son année 2015 et livre ses objectifs pour l'année à venir. Son coéquipier Guillaume Diaz se montre lui aussi ambitieux pour les douze prochains mois
Le numéro 1 belge, actuellement 8e au classement GPI, a fait un bilan de son année, en revenant sur l'aspect chiffré avec 913 000$ de gains (16 places payées, 6 finales, 1 victoire). Des performances d'ensemble globalement satisfaisantes même s'il reconnait que son Retour sur Investissement est moindre que les années précédentes.
En préambule, Kitai insiste sur la permanente évolution du jeu et sur la nécessité de travailler constamment afin d'élever son niveau et rester au sommet. Il explique avoir, depuis son arrivée huit ans plus tôt sur le circuit, vu de nombreux joueurs être totalement dépassés par l'évolution avant de reconnaître "à l’inverse, des mecs beaucoup plus « vieux » que moi comme Eric Seidel, John Juanda ou Daniel Negreanu me rassurent sur le fait que l’on puisse rester compétitif avec le temps."
Parmi les principaux axes de travail évoqués par le prodige belge, on retiendra l'aspect mental avec la détermination d'objectifs réalistes pour se dépasser constamment.
Après un bilan de ses résultats en 2015, avec des points négatifs (aucun résultat dans Main Events des EPT), des performances en demi-teinte (six places payées dans les High-rollers EPT mais aucune table finale, ou un deep run dans le Main Event des WSOP avec une 625e place) et de beaux succès (une place de runner-up dans le High-Roller des WSOP-Europe derrière Duhamel et une victoire dans un side event à Deauville), Davidi Kitai se livre à une critique en règle des tournois turbo qui fleurissent sur le circuit.
S'il comprend l'intérêt des organisateurs à multiplier ces épreuves générant du rake sur une courte durée et le goût pour ce format des amateurs et de certains professionnels, il déplore leur multiplication et indique avoir vraisemblablement peu d'edge sur ses adversaires.
Le Belge lâche ainsi "Instant coup de gueule : à mon sens, ces tournois faussent les différents classements et font confondre le poker de tournoi avec les jeux de hasard que l’on trouve ailleurs dans le casino. Même s’ils m’amusent beaucoup, je ne crois pas avoir d’edge sur les tournois Turbo joués en full-ring, et seulement un mince avantage sur les 6-max."
Avant de conclure son billet avec ses objectifs pour l'année 2016 :
*Une victoire sur un gros tournoi, que ce soit un Main Event, un High-Roller voire même un Super High-Roller
*Un deep-run sur le Main Event des WSOP
*Etre numéro 1 au GPI, ne serait-ce qu’une semaine dans l’année.
Guillaume Diaz s'est lui aussi livré à l'exercice du bilan dans son blog, avec là aussi un bilan en demi-teinte.
Spécialiste des tournois online, Diaz admet avoir trop joué, notamment en début d'année multipliant les sessions et le nombre d'épreuves disputés pour un bilan comptable tout juste acceptable (25 000€ de bénéfice contre 55 000€ en 2015). Il a donc décidé de jouer moins souvent et de mieux sélectionner les tournois disputés.
En live aussi, le joueur reconnait un début d'année catastrophique avec en particulier des WSOP totalement ratés (un seul ITM en 25 tournois), avant d'enchainer les performances à la rentrée avec une troisième place au WPO de Dublin et une seconde place au WPT National de Paris.
Le bilan chiffré de Guillaume Diaz :
. 79 tournois live disputés au cours de 12 festivals
. 13 places payées
. 105 000€ en frais d’inscription
. 177 000€ de gains cumulés
. Un retour sur investissement (ROI) de 68%
Concernant ses objectifs pour 2016, ils ne semblent pas totalement définis, mais on il devrait comme de nombreux professionnels s'essayer aux high-rollers "je reviendrai sur mes objectifs 2016 dans un prochain billet – celle-ci sera probablement placée sous le signe de tournois un poil plus chers, et plus relevés : les High Rollers EPT !"
Crédit photo Guillaume Diaz : winamax.fr