Byron Kaverman a frisé le burnout en se battant pour le classement GPI
La carrière d'un joueur de poker est par définition faite de haut et bas, avec des années fastes où la confiance et la bonne fortune se rencontrent et d'autres où la variance et le doute empêchent les résultats d'être au rendez-vous.
2015 a sans conteste était l'année de Byron Kaverman. Il a encaissé plus de 3,4 millions de dollars, soit largement plus du double de sa meilleure année et a surtout accumulé suffisamment de résultats pour finir l'année en tête du classement GPI et du classement GPI Player Of the Year, devançant des clients comme Anthony Zinno, Steve O'Dwyer, Jason Mercier et Nick Petrangelo.
"C'est une belle récompense" a dit Kaverman. "C'était fun de concourir avec des mecs comme Anthony ou Steve. Nous voulions tous remporter ce challenge et avons tous connu une année formidable. Mes rivaux ont perfé en étant sûrement plus raisonnables en matière d'argent. C'était une rivalité très amicale et une compétition vraiment sympa."
Si être au sommet de la hiérarchie mondiale est dans l'esprit de chaque cador, Kaverman reconnait qu'il y eut une étape décisive dans la course à la première place. Ce fut lors de l'EPT Barcelone en août lorsqu'il a accumulé les places payées en terminant 9e du High-Roller à 50 000€ pour 123 600€, 7e du 5 200€ Hyper-Turbo pour 23 680€ et 38e du High-Roller à 10 300€ pour 24 600€.
Ces trois résultats ont propulsé Kaverman à la troisième place du GPI dans la foulée d'un été l'ayant vu remporter son premier bracelet WSOP (ainsi que 650 000$) après une victoire dans le prestigieux et relevé 10 000$ Six-Max Championship.
"J'avais seulement planifié de jouer Barcelone après les WSOP" explique-t-il. "Le GPI est devenu un objectif après Barcelone. A partir de là j'ai fait de nombreux efforts et consacré beaucoup de temps en participant à de nombreux tournois un peu partout susceptibles de rapporter des points. Avoir eu la réussite pour réussir cette entreprise est une vraie satisfaction."
La première place a semblé se dessiner lorsqu'il a remporté le High-Roller à 10 300€ de l'EPT Malte (même si le succès de O'Dwyer dans le 50 000€ de Prague lui a occasionné quelques inquiétudes). Malgré celà la fin d'année du numéro 1 mondial a été épuisante avec d'incessants voyages.
"J'allais de Vegas à Prague, puis en Floride et de nouveau à Vegas" dit Kaverman de ses journées. "Je ne dirais pas que j'étais au bord du burn out, mais j'étais vraiment bien fatigué mi-décembre. Ce n'est vraiment pas quelque chose que je referai cette année !"
