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Drinan, Volpe, Petrangelo, O'Dwyer, Mateos Diaz... pourquoi ils ne se présentent pas à la Draft GPL

Donnie Peters
Donnie Peters
Frank Op de Woerd
5 min à lire
Steve O'Dwyer, Connor Drinan

La Global Poker League (GPL) a révélé la liste des joueurs éligibles à la Draft vendredi matin. Au final, 203 des 1000 premiers du classement GPI ont signé le contrat et la liste cumule plus de 550 millions de gains en live mais aussi plus de 115 millions gagnés online. Si 33 pays sont représentés, les joueurs les mieux classés du classement GPI sont notablement absents de la liste. Volpe, Diaz, O'Dwyer... ils expliquent leur choix à PokerNews.

La liste des 203 joueurs, et des 7 Français, qui se présentent à la Draft Global Poker League

Parmi le Top 25 du Global Poker Index, 12 joueurs ont choisi de ne pas s'inscrire à la draft. Alors qu'il suffisait d'être dans le Top 1000 au 31 décembre 2015, Steve O'Dwyer (qui était n°2 à l'époque), Nick Petrangelo (No. 4), Martin Finger (No. 7), Joe Kuether (No. 11), Paul Volpe (No. 12), David Peters (No. 14), Stephen Chidwick (No. 15), Jake Schindler (No. 17), Adrian Mateos (No. 19), Erik Seidel (No. 20), Barry Hutter (No. 22) et Connor Drinan (No. 23) n'ont pas signé de contrat avec la GPL. Numéro 8 de ce classement, Bryn Kenney n'est pas dans la liste. Son poste de manager d'une franchise le rend inéligible à la Draft mais lui permet de se choisir lui même en tant que wild card. Le champion du monde Joe McKeehen ne sera pas non plus de la partie.

Pourquoi ces joueurs ont-il décidé de ne pas participer à l'aventure Global Poker League ?

"J'essaye de moins jouer", indique Steve O'Dwyer, désormais numéro 1 au classement GPI depuis 5 semaines. L'Américain a cumulé 4 millions de gains depuis la fin 2015 et a joué en Australie avant d'enchaîner avec l'Europe sans coupure ou presque. "J'avais envie de moins jouer l'an passé et cela n'a pas été possible car j'ai essayé de gagner le "Joueur de l'Année", là j'ai véritablement envie de moins faire de poker. Il y a quelques gros buy-ins qui arrivent pour lesquels je ne me sens pas obligé d'y aller, je dois faire attention," a-t-il ajouté à PokerNews.

Dans le même état d'esprit, Connor Drinan parle d'utilisation de son temps et de l'engagement nécessaire à une participation à la GPL. "J'ai hésité jusqu'à la dernière seconde mais je dois gérer mon temps. [...] Je voyage déjà beaucoup pour le poker et j'ai un temps libre limité pour moi. J'en suis arrivé à la conclusion que je n'avais pas le temps pour cela en ce moment", a indiqué Drinan à PokerNews.

Malgré son absence le duo apporte son soutien au projet. "J'adore l'idée, j'espère que cela va être un succès. J'aimerai participer mais il y a d'autres choses à l'horizon et je dois être en forme pour profiter de ce qui va venir", explique O'Dwyer alors que Drinan "aime la Global Poker League et la supporte". "J'espère que cela va vraiment marcher et peut être que dans une ou deux saisons je vais trouver le temps", ajoute-t-il.

Trop sceptique à propos du contrat

David Peters est lui plus tranché dans son refus. Il n'a tout simplement pas voulu s'attacher à un contrat plutôt à sens unique (pour lire le contrat c'est par ici, ndlr). "J'étais trop sceptique à propos du contrat. Je ne pensais pas vouloir être lié à un contrat de ce type, obligé de faire tout le marketing et forcé à faire beaucoup de choses. Je n'étais pas vraiment confortable et je n'avais pas véritablement l'impression de vouloir tout cela. Je ne voulais pas y passer la totalité de mon temps non plus. C'était limite et j'ai du prendre une décision plus ou moins à la dernière minute. J'ai tout simplement pensé que ce n'était pas bien pour moi", a indiqué Peters à PokerNews.

Même verdict pour Adrian Mateos Diaz. "Je pensais m'inscrire jusqu'à la dernière minute, je me suis posé la question mais j'ai finalement décidé de ne pas signer car je ne veux pas d'obligation contractuelle d'une durée de deux ans", a répondu l'Espagnol à PokerNews. "Je ne sais pas ce que je veux faire dans un an. Le poker te donne de la liberté donc je ne veux pas d'obligation. Je ne veux pas voyager pour un tournoi que je n'aime pas particulièrement. Ma liberté est plus important que ce contrat", a-t-il terminé.

Nick Petrangelo a lui encaissé plus de 3 millions de gains en 2015 et il préfère fuir les projecteurs. "Je n'étais pas intéressé pour jouer au poker pour le plaisir de la compétition. J'aime la compétition quand nous jouons pour de grosses sommes et pas pour être en Table TV ou participer à un show. Je dois dire que je préférerais jouer sans média bien que cela une composante du jeu", commence l'Américain. "J'aime bien l'atmosphère et je sais que tous les gens travaillent très dur pour le bonheur des fans mais moi en particulier je n'aime pas dévoiler mes cartes ou jouer sur une grosse scène. Ce genre de trucs ne sont pas pour moi donc la décision a été facile", termine Petrangelo.

Paul Volpe a lui été moins long dans ses explications. Pour lui, le salaire et les bonus que peuvent envisager les joueurs ne sont pas assez alléchants pour qu'il participe. Sur Twitter, le 10 février, Tristan Wade et Paul Oresteen ont d'ailleurs étudié plus en détail le contrat proposé par la GPL et critiqué un document plutôt à sens unique... qui n'a donc pas séduit tous les meilleurs et fait débat.

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