Clubs de jeux : Dominique Desseigne et le Groupe Barrière "dans l'attente" à Paris
Dans un entretien au journal Les Echos, le PDG du groupe Barrière fait le point. Dominique Desseigne répond aux questions de Christophe Palierse et se montre confiant en l'avenir : "D'une manière générale, j'ai un bon sentiment pour le futur même si je sais bien que notre secteur peut toujours être impacté par le contexte politique ou économique", explique-t-il alors que le Groupe Lucien Barrière pesait 1,16 milliard d'euros de chiffre d'affaires pour 2015-2016. "Le premier semestre de notre exercice 2016-2017 est bon", précise Desseigne qui "observe un effet réseau entre nos différents établissements, c'est très intéressant".
Entre des projets à Saint-Barthélemy et Courchevel, Desseigne confirme l'ouverture "début mai, (d')un casino dans le Sofitel d'Abidjan dans le cadre d'une concession gouvernementale de dix ans" et d'un deuxième casino au Caire au début de l'été. "Le Caire est un marché d'environ 200 millions de dollars de produit brut des jeux et il résiste bien. Globalement, je crois beaucoup en la croissance de l'Afrique. Il y a une autre destination qui bouge en matière de jeu, c'est le Japon. On discute avec d'éventuels partenaires locaux", ajoute le PDG qui voit forcément d'un bon oeil une éventuelle ouverture du secteur des jeux au pays des samouraïs.
En France, "le groupe est déjà présent dans pratiquement toutes les destinations qui ont du sens", répond Dominique Desseigne qui évoque ensuite un "programme de rénovation et de développement pour lequel nous investissons de l'ordre de 70 millions d'euros par an". Dans le cadre de ce lifting, "le casino de Deauville sera également rénové à partir de l'automne" avec des modifications du "parcours client pour proposer de nouvelles expériences avec toujours plus d'« entertainment » dans les casinos".
L'entretien lorgne du côté du développement du groupe dans le secteur des casinos et la prochaine ouverture des clubs de jeux à Paris est rapidement évoqué en conclusion. La réponse de Dominique Desseigne semble bien traduire que le poker et les successeurs des cercles ne sont pas la priorité immédiate du groupe Lucien Barrière
"Dans l'immédiat, nous sommes plutôt dans l'attente. Nous ne savons rien ni des jeux autorisés ni de la fiscalité. Les décrets d'application de la loi sur le statut de Paris ne sont toujours pas sortis. Mais, il y a un tout autre sujet sur lequel nous travaillons : la data et le (contenu) digital plus globalement, avec Webedia (Fimalac)"
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