Pas de poker live ni de casino avant le mois d'avril
Eviter une flambée des contaminations pendant les vacances de février et les rassemblements familiaux pour le week-end de Pâques... le gouvernement travaillerait sur la date du 6 avril pour relancer des secteurs comme la restauration ou les établissements de jeux et les clubs parisiens.
Selon un article du Point, "la réouverture des établissements de restauration interviendrait au mieux le mardi 6 avril". Si le coup est dur pour la profession, la nouvelle conditionne une reprise de l'activité tardive pour les établissements culturels et les casinos, donc par extension celle des clubs parisiens.
Le bout du tunnel n'est pas encore là et Disneyland Paris avait d'ailleurs annoncé mardi qu'il ne rouvrirait pas le 13 février comme prévu. Le parc d'attractions vise le début avril et le week-end pascal mais le risque d'une troisième vague de l'épidémie de Covid-19 devrait décaler cette ouverture au moins au 6 avril. Même décalage pour le Parc Astérix qui a publié l'annonce de sa réouverture au printemps, pas avant le samedi 3 avril 2021.
Dans son article, Le Point avance que "l'hypothèse de réouverture la plus optimiste serait fixée au mardi 6 avril, selon plusieurs sources proches du dossier en contact direct avec l'Élysée, Matignon et Bercy". Et on ne parle là que des établissements faisant de la restauration. "On évoquerait même un décalage à début juin concernant les bars et les cafés. Bien que Matignon démente et assure que la date du 6 avril n'a jamais été avancée par le gouvernement, Le Point maintient son information", avance en effet le journal.
Dans la soirée de mercredi, la station Europe 1 a elle évoqué un nouveau confinement. Selon la radio, le gouvernement plancherait sur un 3e confinement qui commencerait début février...
Des signes pas très positifs pour le secteur des jeux. En pointe au niveau du protocole sanitaire et du respect des gestes barrières, les clubs sont prêts à ouvrir sans offre de restauration ni de snacking s'il le faut mais pour ce secteur placé en coma artificiel depuis le printemps 2020, la visibilité est semblable à un brouillard bien compact.
Ce calendrier flottant et peu clair pèse sur l'économie d'un secteur à l'arrêt depuis le 30 octobre (après un premier stop entre mars et juin, ndlr), le Groupe Barrière a ainsi par exemple annoncé de nombreux licenciements ces dernières semaines.
Le tribut économique s'aggrave un peu plus chaque jour pour les freelances qui permettaient la bonne marche du poker live...
Pour patienter, en ce qui concerne les clients et les joueurs, il va falloir pratiquer les cartes sur Internet.