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[VIDEO] Bryn Kenney nie la triche

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Jon Sofen
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Chad Holloway
4 min à lire
bryn kenney pokernews interview

Accusé de triche par Martin Zamani, Bryn Kenney a d'abord refusé la demande de PokerNews... il a ensuite contacté directement Sarah Herring, hôte du podcast de PokerNews et responsable des contenus vidéos, afin de mettre en place une discussion vidéo live.

Herring n'a pas caché sa relation amicale de plus de dix ans avec le n°1 de la All Time Money List. Critiquée par de nombreux téléspectateurs lors du direct, elle a indiqué vouloir "être honnête et faire les choses en toute transparence" lors des préliminaires après avoir twitté ses intentions avant la prise d'antenne.

La conversation s'est étalée sur plus de 70 minutes et Kenney n'a pas dissipé les lourdes accusations qui planent sur lui. L'Américain a aussi accusé Doug Polk de "mener une chasse à l'homme"... il a bien évidemment attaqué aussi la crédibilité de Martin Zamani.

"C'est fou, complétement fou, une des choses les plus folles entendues de ma vie", a répondu l'ancien ambassadeur de GGpoker lorsqu'il lui a été demandé si les accusations de Zamani étaient vraies, notamment s'il pouvait observer son écran à distance.

Kenney a nié l'utilisation de logiel d'aide à la prise de décision (RTA) où la pratique systématique et systémique du ghosting qui consiste à récupérer la souris d'un poulain en plein deep-run... Il a admis que Zamani a fait partie de son écurie et a présenté ce champion WSOP comme une "personne qui n'a jamais été heureuse dans sa vie".

Sarah Herring n'a pas été à la confrontation frontale, ce qui a permis à Bryn Kenney de noyer le poisson ou de répondre à côté à plusieurs reprises. Elle a tout de même demandé précisément s'il avait déjà repris des parties en cours. "Vous savez... j'ai une carrière qui s'étale depuis 17 années... est-ce que j'ai déjà été dans la même pièce que quelqu'un qui jouait et lâché des conseils ou fait un peu de coaching ?" a commencé par élaborer Kenney sans nier l'évidence. Le joueur US a dans la foulée contesté avec véhémence avoir jamais mis en place une organisation de ghosting, un schéma pour monter un gang de la triche.

Des questions manquant parfois de tranchant et un joueur aguerri en mode poker face... les réactions ont été nombreuses et elles ont été contrastées pour la plupart. Bryn Kenney n'a pas réussi à étouffer les allégations qui pèsent sur lui.

Comme lors de l'interview d'Howard Lederer deux ans après le Black Friday , la communauté s'est montrée critique.

Ambassadeur de partypoker, Patrick Leonard a montré son soutien à Herring, placée dans une position difficile par sa proximité avec Kenney et la maestria du joueur pour éviter les questions qui fâchent.

Suite à cet entretien réalisé par PokerNews, Joey Ingram et Doug Polk ont fait équipe pour donner leur avis lors d'un podcast, Matt Berkey a fait de même et ces trois joueurs n'ont pas donné l'absolution au n°1 de la All Time Money List.

Polk a de nouveau invité Kenney pour un entretien sans concession, la communauté poker dans son ensemble appelant le joueur US à jouer cartes sur table et à accepter ce débat. Un débat qui serait un peu plus brûlant puisque Polk ne doit absolument rien à personne... et qu'il aime aller au fond des choses.

Pour ceux qui ne veulent pas des images et aiment le format sonore, l'interview de Kenney a été publié en intégralité en Podcast par PokerNews:

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