L'Odyssée à 3000€ l'entrée n'a pas eu lieu le week-end dernier au Club Barrière Paris. Quatre satellites organisés plus tôt dans la semaine n'avaient pas séduit les joueurs, le tournoi porte donc bien son nom puisqu'une Odyssée est toujours pleines de péripéties de rebondissements et d'aventures extraordinaires. Prévu sur trois jours avec une structure profonde et linéaire, le tournoi trimestriel de la room n'a pu démarrer faute de joueurs...

C'est "le serpent qui se mort la queue, plusieurs joueurs appellent pour savoir le nombre d'inscrits et ne viennent pas car pas assez de participants", a expliqué le Community Manager du club, Julien Gaignard. Une "déception" pour les équipes de Barrière qui promettent une deuxième édition. "On ne va pas baisser les bras pour autant, on va tirer les leçons [...] pour que le prochain soit une réussite", assure le CM sur Club Poker après un week-end qui aura tout de même vu deux tournois enchanter la clientèle de l'établissement, très fréquenté ce week-end notamment au cash-game.

Présent à l'origine pour raconter le tournoi le plus onéreux de France, PokerNews vous a permis de vivre en direct le Before et le Fast & Dangerous. Le premier événement a rassemblé une cinquantaine d'entrants pour un prizepool de plus de 16 000€ et le succès final d'un habitué du 104 Avenue des Champs Elysées avant que le Turbo de fin de week-end ne frôle les 100 joueurs pour sa deuxième édition.

Hairabedian met l'ambiance

Tournoi électrique le Fast and Dangerous a attiré quelques regulars du circuit et Roger Hairabedian a éclairé la partie par son humour tout en atteignant la table Finale (5e). C'est finalement Emmanuel krief qui a raflé la mise et 5 687€ en huit de jeu, faisant la nique a de vieux roublards comme [Removed:226], Michel Cohen ou Alexandre Amiel...

"Il ne faut pas oublier que le Club n'est ouvert que depuis 2 mois et pour l'instant dans l'ensemble nos tournois marchent bien, le cash-game est rempli et la contrepartie marche bien également. Ce n'est que le début", a terminé Julien, persuadé qu'un gros tournoi tout les quatre mois ne peut qu'avoir sa place dans le paysage poker parisien