David Robinson ouvre avec une relance à 17.000. Ciprian Cirstea à sa gauche le suit tout comme Samer Rahman qui est au bouton. Les trois joueurs voient un fllop et Robinson met la pression avec une mise de 25.000.
Cirstea paraît ennuyé par cette mise et semble torturé par la décision à prendre. Pendant qu'il réfléchit Rahman semble bailler aux corneilles, regardant le plafond comme s'il avait déjà décidé de quitter le coup.
Après deux longues minutes Cirstea décide de payer et Rhaman jette instantanément. Le tournant est un et Robinson prend une vingtaine de secondes pour faire "check" en tapotant la table. Cirstea fait aussi parole sans attendre.
La rivière est un et Robinson prend encore une fois tout son temps pour jouer. Il compte 55.000 jetons et les pousse sur le tapis. Cirstea paie immédiatement.
Robinson montre et Cirstea défausse sa main, maugréant dans un langage que seul lui comprend aux alentours, laissant Robinson avec un tapis de 405.000.
Sergio Castellucio ouvre à 21.000, le suédois Samer Rahman relance à 100.500 . Après que tout le monde ai jeté, l'action revient à Castellucio, qui fait tapis pour 220.000 de plus. C'est payé, et avec 640,000 au milieu de la table, il s'agit du pot le plus gros disputé depuis le début du tournoi et de loin. Les joueurs retournent leur cartes et il s'agit d'un coinflip des plus classique.
Castellucio:
Rahman:
Board:
Avec un soupir, Castello quitte le tournoi tandis que Rahman prend la tête du tournoi avec 1.1 million de jetons.
Lorsque nous arrivons sur cette table trois joueurs sont à tapis pour un pot massif. Les jetons sont tous partis au flop avec les mains suivante :
Jose Alberto Quereda: 51.000 jetons avec
Thomas Traboulsi: 85.000 avec
Manole Mihai: couvre les deux autres avec
Quereda se prépare à partir mais le tournant donne un et la rivière amène un pour un craquage de brelan en règle et une quinte miraculeuse permettant à Quereda de tripler. De son côté Traboulsi est bien entendu furieux et doit se contenter du pot extérieur, ce qui le laisse dans une zone dangereuse pour sa survie dans le tournoi.
Bertrand 'ElkY' Grospellier ouvre avec une mise de 18.000 en milieu de parole. Mike 'Timex' McDonald sur-relance à 47.500 du cutoff et Yulius Sepman fait tapis depuis la grosse blind. 'Elky' s'écarte du chemin mais McDonald ne peut que payer avec plaisir et retourner tandis que Sepman est mal en point avec pourtant une belle main : .
Le tableau donne , éliminant logiquement Sepman du tournoi et permettant à McDonald de monter à 600.000 jetons.
Matt Lapossie relance du bouton et paie la sur-relance de Kevin Fesselier qui est en petite blind.
Les deux joueurs voient un flop et Fesselier prend son temps avant d'envoyer un beau tas de 90.000 jetons. Lapossie prend lui aussi tout son temps pour réfléchir sans que le moindre muscle ne bouge sur son visage. Finalement il jette sa main mais reste tout de même chipleader avec 1.200.000 jetons.
Le français Bertrand 'ElkY' Grospellier relance à 18.000 en premier de parole, l'action va jusqu'à Pontus Kers de petite blind qui part à tapis pour 92.500 au total. La grosse blind passe et 'Elky' paye.
ElkY montre et est dominé face aux de Kers.
Le tableau dévoile , Kers double pour remonter aux alentours de 200.000.
Cela devient de plus en plus difficile de suivre l'action sur les tables à cause de la masse de personne qui ne cesse de grossir. Il faut faire un effort surhumain pour réussir à distinguer ce qui se passe.
Georgios Kapalas vient de David Robinson, son est resté bon face au de Robinson.
Tableau:
Kapalas est maintenant monté à 325.000, pendant que Robinson est descendu vers 300.000.
Constantin Ciprian Cirstea relance et Georgios Kapalas qui vient de doubler profite de son regain de forme pour le sur-relancer. Cirstea pousse son tapis et Kapalas paie sans la moindre hésitation, le croupier invitant les deux à dévoiler leur jeu :
Cirstea:
Kapalas:
Le tableau:
Cirstea reste sans réaction tandis que le croupier envoie tous ses jetons vers Kapalas. Ce n'est qu'à ce moment qu'il proteste, dans un dernier mouvement désespéré pour rester dans le tournoi, que Kapalas ne le couvrait pas totalement.
Mais il est trop tard pour faire ce genre de réclamation et le croupier, en bon professionnel qui connaît son métier, lui explique calmement que suite à son doublé précédent il ne pouvait pas avoir plus de 350.000 au départ de la main soit 100.000 de moins que son adversaire. Cirstea se rend finalement à cet argument et se résigne à sortir du tournoi comme un âme en peine.