James Mackey vient de sortir un joueur super short (<5k) après avoir tout poussé avec contre la grosse blind. Ce dernier ne veut même pas retourner ses cartes, puis s'execute sur la demande du croupier : . Out
Sammy George dit : "Tu as attendu si longtemps pour sortir ça...", puis il regarde son tapis pour admettre que sa situation n'est pas si brillante que cela non plus...
John Juanda double son tapis (il se fait maitenant masser tout comme Negreanu) : Talal Shakerchi relance à 1,300 preflop - surprenant de voir le nombre de mains démarrant de la sorte pour finir avec deux joueurs différent de l'agression initiale - et est attaqué par Juanda qui hausse les enchères de 6,300. Tout le monde se couche jusqu'à Jani Sointula qui pousse 12,800 (il ne lui reste que 19,000 devant lui). Sachant très bien qu'il allait être suivi, Juanda balance le reste de son tapis. Il est en bonne position avec vs. .
Le flop donne , une configuration délicate pour Juanda. Le turn et la river affichent et Juanda se retrouve devant un tapis de 65.000+, Sointula est mourrant à 3,000, les minutes sont comptés pour lui.
La rumeur dit que Sammy George aura débuté ce High Rollers en grande forme, accumulant les jetons, et qu'il aurait explosé juste avant le diner. Le début de la fin serait intervenu sur le coup suivant: George est all in sur un flop contre Ivan Demidov. Ce dernier suit avec contre George tenant . Le reste du tableau n'apporte pas de piques avec et George pense être éliminé avec que le croupier ne précise qu'il couvrait tout juste en jetons son adversaire.
"Ah M****, je suis toujours dedans" dit Georges, avant de continuer sur le mode show off à tapis avec moins de 2k sur la main suivante. Entre temps, il dit à Demidov : "Bon, tu me dois quelque chose maintenant, tâche de t'en rappeler aux World Series."
Tony G n'a trouvé qu'une seule direction pendant ce tournoi, celle du pouvoir.
Il vient juste de relancer à 10.000 sur la river avec un tableau . Son opposant, Mike McDonald, qui n'avait que 15.000 réfléchit un long moment avant de se coucher. Tony G (intentionnellement peut être) laissa transparaitre .
"Il assoit son pouvoir" fit remarquer Thomas Wahlroos.
Tony G a maintenant 148.000 de jetons, soit trois fois son tapis de départ.
Gus Hansen tombe en dessous des 10k, mais c'est toujours assez pour que William Thorson se mette à réfléchir. Thorson, enfermé dans son silence depuis quelques minutes, avait relancé de 1600 pour faire face à une poussée du Danois.
"C'est mieux qu'un call et c'est toujours amusant" dit un Hansen détendu.
"Je pense que tu as la meilleure main... mais... " dit Thorson.
"Si je le gagne, je suis chanceux, mais si je dois rentrer chez moi, je le serai aussi tu sais." ajoute Hansen.
Thorson couche sa main, mais il continue de débattre sur l'action.
Andy Bloch commente alors, "Gus aurait lui même probablement suivi", une phrase qui rentre dans notre compétition de la Citation du Jour...
Parmi les leaders, quatre joueurs se sont extraits de la mêlée du tournoi, ce sont les "4 Fantastiques". L'un d'eux est l'énigmatique Sandor Demjan, un Hongrois agent immobilier de son état et parfait inconnu du circuit des gros Events de poker. Peut être l'un des seuls joueurs de ce High Roller qui ne soit pas vraiment assimilé à un pro, il est pourtant aux commandes du classement sans aucun complexe.
Les "4 Fantastiques"
Sandor Demjan 180k
Andrew Lichtenberger - 172k
Ilari Sahamies - 175k
Tony G - 165k
Le Français Eric Haik vient de doubler son tapis sur une confrontation all in preflop vs. . Les deux joueurs en sont venus à tapis après une série de quatre relances et sur relances. L'adversaire est un joueur encore inconnu qui aura passé la plupart de son temps à écrire en italien et à l'encre rouge un long document au format A4. Il semble que pour certains le poker soit une activité secondaire lors de cet High Rollers.
Avec Tony G et Thomas Wahlroos, la table est animée. Parfois, Yevgeniy Timoshenko et Mike McDonald se joingnent à l'action, mais c'est bien la voix de Wahlroos qui couvre tout. Ils parlent de nourriture et des snobs, catégories que l'on rencontre beaucoup à Monaco selon Wahlroos.
"J'ai dit que j'aimerai de la sauce et ils m'ont demandé, ketchup or Moutarde ? Je leur ai répondu Bearnaise et ils ont tout de suite été plus polis avec moi, c'est comme si un étranger ne connait rien d'autres que le Ketchup."
Markus Golser saute du coq à l'âne : "A Monte Carlo, ils ne connaissent les Happy Hour". Nous confirmons !