Récemment repéré en train de se diriger vers la lumière du jour, voici Thierry Van den Berg. Sa table, même sans lui, reste hyper-explosive, comme en témoignent les gens qui la fréquentent:
Benjamin Kang - 14.000
Ilari Sahamies - 29.600
Joe Hachem - 14.200
Will Fry - 48.600
A l'issue de la plus longue réflexion intervenue depuis le début du tournoi, Gus Hansen a réfléchi à vois haute pendant six bonnes minutes avant de décider quoi faire d'une carte et d'une mise embêtante à la rivière..
Le de la rivière est donc venu clôturer le tableau et Hansen a misé 8.000 à la rivière. Son adversaire au bouton l'a alors relancé à 19.000. Et là, c'est le drame. les 11.000 à rajouter représentent plus d'un tiers de son tapis et le voilà qui se met à murmurer..
"Je pourrais très bien avoir la meilleure main...Je ne peux pas battre 9-10... des piques? Peut-être juste un Neuf..." et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'un spectateur, sans raison apparente, se mette à troubler la concentration du danois avec un énorme cri de Tarzan qui tombe complètement à côté. Les minutes passant, Hansen attire autour de lui des rangées de plus en plus compactes de journalistes, et c'est devant des dizaines de regards interrogateurs qu'il se décide finalement à suivre la mise adverse. Son adversaire retourne . Et il défausse sa main.
Phil Laak s'est monté un tapis de 70.000 après avoir remporté un pot énorme aux dépends de Rory Matthews, obligé à un 'laydown' tout aussi énorme.
Avec environ 40.000 au pot à la rivière d'un tableau , Laak avance au milieu une énorme pile de jetons, assez en tout cas pour couvrir Rory Matthews, à qui il ne reste que 19.500 derrière.
"J'aurais préféré ne pas avoir touché" soupire Matthews, "ça m'aurait évité d'avoir à prendre une décision."
"J'étaiss pot-committé" se contente d'observer Laak.
Matthews finit par passer -- en montrant pour un couleur backdoor. Un grondement se fait entendre alors que Laak défausse sa main et s'empare du pot -- Dag Palovic croit tout d'abord que les appartenaient à Laak, puis Will Kassouf annonce avoir vu un dans la main de Laak. C'était bien un Roi de trèfle?" demande-t-il, légèrement hystérique. "Je ne sais pas" ment Laak. "J'ai vun Roi de trèfle. Juste ici." martèle Kassouf, qui refuse d'abandonner.
Et ça continue comme ça un certain temps, jusqu'à ce que Laak finisse par s'écrier "M'emmerde pas, tu sais bien que je joue relâché. J'aime les grosses mises à la rivière, si je pense que ça va marcher ou si j'ai les nuts."
Un joueur vient de yodeler dans l'enceinte du tournoi Ca a été un yodel très impressionnant, qui a duré quinze à vingt bonnes secondes en allant chercher plein de notes haut-perchées. Nous ne somme pas sur du pourquoi de la chose, mais elle s'est attirée un feu nourri d'applaudissements.
Lorsqu'on va prendre la température de la 'Panorama Towers East' -- la table de David Williams, Nenad Medic et Michael Binger -- on se rend compte que les positions sont restées pus ou moins figées depuis une heure. Williams et Medic sont toujours à la tête de tapis sensiblement égaux de 80.000 jetons chacun tandis que Binger se situe juste en-dessous de son stack de départ.
Binger et Williams étaient engagés dans un 'family-pot' de cinq limpers qui sont tous allés voir le flop suivant: . Après que tout le monde ait checké, Binger a bien tenté d'arracher le coup avec une mise à 2.500 sur le du turn. Ca n'a pas fait fuir le bouton. Les deux hommes ont checké le de la rivière et les du bouton ont fini par emporter le coup.
Le membre du Team Winamax Nicolas Levi vient de sauter. Il nous a raconté le coup depuis les tribunes.
Il avait sur un flop qui comportait deux,coeurs. Il checke, puis relance une mise adverse et finit par suivre le tapis de l'autre joueur, qui retourne et trouve sa couleur au turn. Au moins, il a un nouveau chapeau -- il les perd à la vitesse de l'éclair dans différents hôtels et aéroports du monde entier. "Celui-là je le garde", nous confie-t-il. "J'ai perdu tous mes jetons mais je garde mon chapeau. J'ai décidé de ne plus perdre aujourd'hui". Bonnes résolutions!