Il nous reste 75 minutes de poker à couvrir aujourd'hui, et il est temps pour 10 minutes de pause, que nous consacrerons à fumer, boire, manger, et raconter quelques histoires de bad beat en coulisses. De retour très bientôt.
Le Tchèqye Jiri Holik relance all-in face à une relance initiale de Konstantin Maslak ; Maslak suit avec , tandis qu'Holik retourne et se recroqueville.
Le Britannique Priyan de Mel relance à 20,000 under the gun et Eyal Avitan suit derrière. Jérome Zerbib, cependant, fait monter les enchères à 75,000 depuis la petite blinde. De Mel en profite pour aller all-in, et Avitan décide alors de passer.
Sébastien Boyard, qui avait déjà jeté sa main, fit tomber une pile de jetons, certains derrière la ligne. "Vous callez?" demanda Marcin Horecki. "Oui, avec rien", dit Boyard, montrant une impertinence inhabituelle pour un joueur de poker.
Zerbib call.
De Mel:
Zerbib:
Board:
De Mel double à 370,000, Zerbib tombe à 740,000. Praz Bansi et Chaz Chattha, dans la salle, sont aux anges.
Le Russe Konstantin Maslak ouvre à 18,000 avant le flop. L'Allemand Andreas Eiler envoie alors une sur-relance à 63,000 ; la petite blinde suit avec ses derniers 49,000. L'action revient à Maslak, qui réfléchit durant une minute environ avant de déplacer son gros stack de 600,000 en avant. Eiler call avec ses derniers 424,000, construisant un pot immense.
Showdown
Maslak:
Eiler:
Small blind:
"Une Dame, s'il vous plaît", dit calmement Eiler alors que le dealer brûle une carte. Il est certainement agréable d'appeler une carte et qu'elle apparaisse: le dealer dévoile un flop . Le au tournant apporte à la petite blinde un tirage, mais la rivière ne change rien à la situation.
En ayant touché sa troisième dame, Andreas Elier remporte un énorme pot, le plus gros du tournoi à ce stade. Nous attendons encore qu'il rassemble ses jetons, mais il semble qu'il soit désormais bien au dessus de 900,000.
Marcin Horecki ouvre à 19,000 en fin de parole, et les blindes suivent pour un pot à 3 joueurs. Le flop est: . L'Allemand Bastian Trachte a une manière bien étrange de mise, et nous le voyons ici encore: après une minute entière sans bouger, il annonce avec fermeté: "Trente-huit mille", comme si cela était évident. Juste derrière lui, le Russe Yury Kershapkin part all-in pour 59,000 total.
C'est alors au Polonais Horecki de prendre une décision, et il choisit de sur-relancer de son propre tapis, engageant ses derniers 175,000. Trachte ne semble pas vouloir lacher sa main, mais il finit tout de même par passer, laissant les deux joueurs en face à face.
Showdown
Kerzhapkin:
Horecki:
L'overpaire de Horecki est bien en tête, et elle tient alors que le tournant est et la rivière . Incapable de remonter, Kerzhapkin trouve la sortie après une nouvelle bonne performance cette semaine.
Votre serviteur était en train de copier les noms depuis le bureau de paiement, lorsqu'il vit un Nicolas Levi décomposé à la table.
Il semble qu'il n'ait pas reçu de bonnes cartes pendant un bon moment avant de partir all-in avec . Il fût callé, il perdit, et ce fût la fin pour l'enthousiaste Français de la team Winamax.
Le Français Sebastien Boyard relance under the gun et tout le monde folde jusqu'à Luca Pagano en gross blind, qui surrelance. Boyard part all-in pour 230,000, et après quelques instants Pagano passe.
Luca Pagano, le pro italien de l'équipe PokerStars, détient le record de places payées en EPT (13 avec ce tournoi), incluant 5 tables finales. Il n'a pas encore accroché une victoire cependant, et Glo l'a interrogé pour savoir ce qu'une telle victoire signifierait. Regardez ça: