Jevgenijs Selivanovs, un qualifié en ligne des Pays Baltes, ouvre en premier de parole à 450, il est suivi par le pro Allemand Dominik Nitsche en dernier de parole et par Kai Herold à la grosse blind. Le flop affiche , check sur Nitsche qui pose 750. Seul Selivanovs call. Le turn est un et Selivanovs check call 2.250. La river est un , Selivanovs place 5.150. Nitsche n'aime pas la situation et jette.
Selivanovs se met à plaisanter et énumère le nombre de mains qu'il battait. "J'ai jeté deux paires" dit Nitsche avec une désabrobation à la table qui le voit sur un bluff. "J'avais Cinq Six" continue-t-il à dire en demandant ce que Selivanovs avait. "Ou je pouvais mentir" termine Nitsche.
Alors que nous parcourrons les tables de la salle de tournoi du casino de Barcelone, il n'est pas toujours possible de voir constamment des pots énormes et des bluffs sur trois barrels. Alors pour patienter, voici trois observations à vous mettre sous la dent.
1. Il n'y a pas que les tablettes et le smartphone dans la vie. Quelques joueurs ont amené un bon vieux livre à l'image de Przemyslaw Piotrowski ayant sous sa chaise Zorba le Grec de Nikos Kazantzakis.
2. Selon un tweet de Barny Boatman, “Le mot pour Range en espagnol est Range, prononcer 'ran-gay'. Maintenant, vous pouvez aussi expliquer vos calls plus que limite en espagnol."
3. N’essayez pas de bluffer Bertrand "ElkY" Grospellier. Il lira dans votre âme et suivra avec hauteur As.
Sur un tableau , Sam Chartier pousse 3,100, James Mitchell suit, le croupier affiche la river avec un quatrième coeur. Chartier check, Mitchell place 7,300. Chartier prend son temps et jette.
Voici encore une sélection de joueurs arrivés après le gong, avec notamment le champion WSOP 2010 et Team PokerStars Pro Jonathan Duhamel. Sa table est digne d'intérêt avec la présence de l'Italien Filippo Candio, finaliste WSOP 2010. Nous allons garder un oeil sur eux.
Le tournoi principal EPT Barcelone 5,300€ dure sept long jours. Que les joueurs aient payé directement leur entrée ou qu'ils se soient qualifiés sur Internet, leur but est de survivre, d'arracher sa place pour le Jour 2 tout d'abord, d'engranger des jetons en choisissant ses spots, faire le coup de poing sur le tableau. Toutefois, il ne veulent pas risquer de tout perdre trop tôt.
Alessandro Ielli, un qualifié Pokerstars en ligne italien, fut assez malheureux pour rencontrer la couleur max du Canadien Abdulaziz Abdulaziz. Abdulaziz avai en main sur le tableau . Tous les jetons vont au milieu, après une demi heure de jeu dans le tournoi, Ielli est éliminé et Abdulaziz double.