Nous profitons de la pause pour demander à Fabrice "Poloris" Gouget comment il a réussi à monter un stack assez gros pour prendre le chiplead et comment cela influe sur sa façon de jouer. Joueur habitué des FPS, il joue aussi régulièrement en ligne sur PokerStars.
"J'ai gagné pas mal de gros coups très tôt, où je complète un gutshot contre double paire. J'ai eu pas mal de jeu, même un carré. Maintenant, ils ne savent plus si je bluff ou si j'ai carré ! Quand tu montres du gros jeu à chaque fois, ça te donne du crédit !".
"Un joueur raise, un autre reraise, je call avec . Sur le flop , il y a un donkbet assez cher, je call juste et un autre joueur suit. Sur la turn, c'est un qui donne full, encore un bet et deux calls. La river est un , le premier joueur mise 1.000, je raise à 5.000 le troisième passe. Il me paye et dit avoir toucher la quinte au flop. Je ne bluff jamais ici !"
"J'ai touché plein de jeu, tu peux le dire ! Je bourrine et je suis payé !"
Les joueurs prennent la deuxième pause de la journée. Ils sont encore 164 a être en possession de jetons sur les 200 inscrits. Fabrice "Poloris" Gouget maintient son chiplead avec près de 95.000 jetons pour une moyenne à 30.487.
Ils sont quatre joueurs a avoir vu le flop quand Jean Paul Pasqualini envoie all-in pour près de 8.000 à la small blind. Trois joueurs passent et le quatrième hésite. "Tu m'as saigné, tu vas me finir ?" lance Jean Paul Pasqualini. Mais son adversaire passe et il prend le pot pour remonter à près de 12.000.
La main suivante, il relance au bouton et prend le pot sans contestation avant de montrer à la table. "Je prends une misère, ça tu peux l'écrire !" nous dit-il.
Jimmy Gillot prend une petite pause et nous raconte comment il est monté à 50.000, notamment grâce à deux gros coups contre Julien Brécard de la Team PokerStars Pro.
Dans la première main, Julien Brécard ouvre en début de parole, il y a deux calls et je suis avec . Sur le flop avec un pique, il mise 350 et je complète après deux calls. Le turn me donne un tirage couleur plus quinte par le ventre. Je cal 800 de plus pour trouver un qui me donne la quinte max. Il mise 2.200 et je relance à 5.200 dans 6.000.
La main suivante est celle qui l'élimine. Il ouvre avec , en début de parole, un joueur relance, je 4-bet dans les blinds avec . Il lui reste 6.500, donc c'est standard. Le reste c'est du grindage".
L'actuel chipleader est Fabrice Gouget, joueur régulier sur des France Poker Series, avec près de 68.000 jetons pour un stack moyen 25.661.
Alors que le 4ème niveau débute, le compteur affiche 194 joueurs inscrits dont 189 sont encore dans la compétition. Le prizepool provisoire de 2.069.980 MAD (environ 186.114€).
Nous profitons des 15 minutes de pause à l'issue des trois premiers niveaux joués pour parler un peu avec Spencer McLean, parmi les chipleaders avec 65.000 jetons.
"Je viens de Toronto au Canada. Je suis venu pour jouer ce tournoi et jouer une compétition de golf.
J'ai déjà joué un side event hier soir où je vais jusqu'à la table finlae pour terminer 5ème.
J'ai doublé en payant un all-in avec une petite top paire. J'ai , sur le flop , il mise 1.000, je raise à 4.000, il push all-in. J'ai vu son visage qui fait "tchit-tchit", dit-il en indiquant la commissure de ses lèvres, alors j'ai payé !. Il retourne un tirage couleur, deux briques et je double !"
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, il y a un donkbet assez cher, je call juste et un autre joueur suit. Sur la turn, c'est un 
quand Jean Paul Pasqualini envoie all-in pour près de 8.000 à la small blind. Trois joueurs passent et le quatrième hésite. "Tu m'as saigné, tu vas me finir ?" lance Jean Paul Pasqualini. Mais son adversaire passe et il prend le pot pour remonter à près de 12.000.
à la table. "Je prends une misère, ça tu peux l'écrire !" nous dit-il.
. Sur le flop 
avec un pique, il mise 350 et je complète après deux calls. Le 
, il mise 1.000, je raise à 4.000, il push all-in. J'ai vu son visage qui fait "tchit-tchit", dit-il en indiquant la commissure de ses lèvres, alors j'ai payé !. Il retourne un tirage couleur, deux briques et je double !"