C'est une des quelques femmes encore en course, comme à quasiment chaque tournoi où elle participe.
Marine La Bernardie, entourée d'hommes, a du mal décoller mais tient son rang avec 46.000 jetons. "Je relance de la petite blind à 1.250 et mônsieur à gauche me sur-relance à 5.000. Quelle bande de machos!"
En même temps il lui fut assez facile de jeter sa paire de 3 dans ce spot un peu moisi...
Pour l'instant la table la plus compliquée semble celle où s'est tardivement assis le pro Unibet Nicolas Dervaux.
Au siège 1 nous avons l'excellent Jean-Jacques Mars. A sa gauche un joueur vraiment bizarre du genre à sur-relancer à 6.000 sur des mises de... 300.
Au siège 3 Nicolas Dervaux (qui a refait son tapis de 50.000 malgré son retard de 3 heures), suivi du joueur piégé puis sauvé par une quinte. A sa gauche trois 'randoms' dont un qualifié, puis un joueur dur à lire suivi de JP Petroli et enfin Stéphane Bazin (finaliste PPT 2008) qui a du mal à décoller depuis le début de la partie.
Bref, un assemblage très disparate et propice à l'action, dont pourtant aucun joueur n'a encore sauté.
Enfin bref tout ça, vous l'aurez compris, n'est qu'une bonne excuse pour vous présenter la plus jolie croupière (auquel notre photographe n'a pas vraiment rendu justice) de ce tournoi. Promis, nous demanderons son prénom (et son numéro de téléphone) avant la fin du tournoi.
Repus et rassasiés (mais pas avinés, les joueurs sont restés sages malgré l'excellent Bordeaux qui agrémentait le repas), les 87 survivants sont de retour sur les tables colorées du Casino Joa.
Les antes de 25 ont fait leur apparition pour ce niveau 6 et quelques joueurs sont déjà pressés de doubler avant la fin de ce Jour 1 prévue pour 2h20 du matin.
Le jeu est interrompu à la fin du niveau 5 pour permettre à tous de reprendre des forces avant le retour sur les tables qui verra l'apparition du dessert sous la forme d'antes de 25.
Bien qu'il ne fasse pas bien chaud sur la terrasse de La Siesta, les tables montent graduellement en température. Coups tordus après suckouts, la fièvre monte et les superviseurs doivent intervenir un peu plus fréquemment.
Personne n'a rien dit cependant à Kevin Miannay en plein strip-poker à la table (pour profiter à fond d'un massage appuyé) !
Un joueur a tapé du poing sur la table de dépit après avoir fait deux fois parole pour piéger son adversaire quand il avait trouvé une quinte au flop. Pas de bol, du coup il laisse rentrer une couleur à la rivière et perd un beau paquet de jetons.
Un niveau plus tard le voilà qui fait tapis pour 10.275 jetons sur un tableau . Son adversaire réfléchit, demande le compte et se décide à payer mais se voit retourner pour une nouvelle quinte mais plus fructueuse pour un pot de 23.000.