Jean-Paul Pasqualini n'est pas beaucoup plus en réussite que ses compatriotes. Flanqué d'Alvaro Tarrazon à sa droite, qui n'est nul autre que le vainqueur ici-même il y a un an du Unibet Open Budapest 2009, il peine à trouver les spots nécessaires pour faire décoller son tapis.
Sur un flop il fait parole avant de suivre son adversaire Eero Laivonen pour créer un pot de 3.700 jetons. Un tombe au tournant et il suit cette fois une mise de 2.500. La rivière est un et Laivonen mise 3500 dans un pot de 8.700.
Longue, très longue réflexion de Pasqualini tandis que son adversaire ne bronche pas. Le joueur corse compte son tapis qui se monte à 3.800. La mort dans l'âme il couche sa main non sans montrer une double paire avec .
Deux coups plus tard il a repris 800 jetons mais n'a pas encore retrouvé la moitié de son tapis de départ.
Le début de tournoi n'est décidément pas à l'avantage de nos représentants. Après celles de Gaëtan et Sébastien, on déplore en effet l'élimination de Philippe 'SeTi' Le Bescond.
"J'ai rapidement perdu les deux tiers de mon tapis suite à un mauvais call avec la 2e paire du tableau, battu par la top paire, et surtout avec un brelan trouvé au tournant qui s'est heurté à la couleur de mon adversaire apportée par la rivière.
Sur le dernier coup, je relance mes dames à 3 Blindes, et suis payé par un joueur.
Flop , j'effectue une mise de continuation de 400, à nouveau payée.
Turn , je poursuis mon offensive en poussant 750 jetons, relancé au minimum par mon adversaire. Ayant moins de 3.000 jetons derrière, je décide d'envoyer la boîte, et suis payé par ".
Les temps sont vraiment durs pour la délégation française. 'Voj' Petrov a tenté de rentrer dans des coups avec As-Dame, As-Valet et environ huit fois des connecteurs assortis, sans le moindre succès. Du coup il préfère s'éloigner de la table pour ne pas tilter avec 6.000 jetons sur les 10.000 de départ.
5 minutes plus tard un sourire une peu forcé sur son visage, il nous annonce avoir gagné son premier coup simplement en relançant de la petite blind.
Sébastien Hugodot (déjà vu lors du Unibet Open Varsovie) avait souffert plus de trois heures pour décrocher son ticket pour le Main Event à la fin du satellite à 220€ qui se jouait hier jusque tard dans la nuit.
Trois heures ce n'est même pas le temps qu'il aura tenu dans ce tournoi, encaissant mauvais coup après mauvais coup, comme un brelan qui se fait passer devant par une couleur backdoor.
Un français de plus rejoint donc la sortie prématurément.
Après une trentaine de minutes de jeu et un tapis de départ légèrement valorisé, Gaëtan 'lan_cob' Ancobard ne fut pas mécontent de découvrir une fort jolie paire d'as. Il s'empressa de relancer la mise d'ouverture de 150 jetons de son voisin de droite à 500 jetons. Son adversaire paya.
Le flop magnifique lui donna un brelan d'as. Le premier joueur fit parole, puis se contenta de payer la mise de 700 du joueur français.
Le turn est un nouveau 5, qui donne un full à 'lan_cob'. Après un nouveau check du joueur scandinave, Gaëtan mise un jeton bleu de 1000 puis répond par un "tapis!" à la relance à 3000 de son adversaire. Celui-ci montre pour un carré qui l'emporte sur le full aux as de notre infortuné compatriote, qui devient à son grand désarroi le premier sortant du tournoi.
Autre habituée des Unibet Open qui nous gratifie une nouvelle fois de son charmant sourire, la belle 'Miss Hongrie' Krisztina Polgar ne pouvait pas rater ce tournoi à domicile.
Quant à nous, nous ne pouvions pas rater notre cliché pour rendre justice à cette emballante 'poker face'.
Nombreux sont les Français qui ont perdu quelques sous en misant via Unibet sur une victoire des Bleus en football contre l'Espagne.
Si tel est votre cas et que vous voulez une forte côte pour vous refaire, mettez une petite pièce sur Jordan Mitrentzov. Ce jeune Bulgare avait réduit en yaourt ses opposants lors du Unibet Open Prague 2009, échouant de peu aux pieds de la table finale (13e pour 5.360€). Attention, si ce garçon monte des jetons il pourrait faire très mal.
Vojislav 'Voj' Petrov n'a pas choisi le chemin le plus direct pour se rendre à Budapest et pour cause. Calculant qu'il lui faudrait une dizaine d'heures tout compris pour venir par la voie des airs, le Coach d'Unibet Poker a préféré le plancher des vaches en passant par la Croatie et sa Serbie natale pour rejoindre la Hongrie.
En tout cas il est là et bien là pour défendre les couleurs de son sponsor.