Sa patience a payé.
Végétant autour du tapis de départ depuis 14h, le pro unibet a enfin trouvé deux bons spots, doublant à deux reprises en l'espace de 3 mains.
Avec , il ouvre à 1.200. Payé par le bouton.
Il mise 1.500 en continuation sur le flop qui lui offre la top paire. Payé en une seconde par son opposant.
Il décide de checker le tournant, une carte sans importance. Son opposant envoie la boîte.
Prenant à juste titre cette précipitation pour de la faiblesse, Nicolas paie, et domine largement le de son adversaire.
Il trouve ensuite .
Ayant en tête de relancer pour prendre les blindes, il ne voit pas qu'un joueur a déjà ouvert le pot, et sa mise devient un call.
Cette petite coquille va pourtant se révéler très fructueuse, puisque le flop entièrement constitué de coeurs lui donne le jeu max.
Son adversaire envoie 2.500. Il paie.
Le tournant apporte un nouveau qui a l'air de plaire au relanceur, qui mise à nouveau 4.500. Nicolas le voit clairement sur un brelan de rois, et sur-relance à tapis. Le relanceur paie avec .
La rivière est et Dervaux passe à 30.000 jetons grâce à ce coup dans lequel il ne voulait même pas rentrer, avec un peu de réussite mais grâce aussi à 2 très belles lectures.
Telle est la devise de 10 Français sortis du Main Event, et qui ont eu envie de se faire une petite partie entre amis.
Nos 10 compères ont monté un Sit and Go à une table, avec un buy-in de 100 euros plus symbolique qu'autre chose, l'objectif étant clairement de passer un bon moment de rigolade.
On retrouve à la table Jean-Paul Pasqualini, Sacre, Marine Jouaillec, Gaëtan Ancobard, Richard Da Silva, Medhi Boulenouar ou encore Gladys Morville. La bonne ambiance est de mise, et le premier sortant Mohammed Ben Ezzedine s'est levé de table sous les applaudissements nourris de la table.
Encore un Français en moins.
Phlippe Crenn va rejoindre son grand frère Thierry dans le rail, après un set-up inévitable.
Avec en petite blinde, il paie sec la relance de 1.100 d'un joueur de milieu de position.
Le flop vient . Les 2 joueurs checkent.
Le Français check/call ensuite la du tournant.
La rivière est un autre donnant un full à Philippe. Il prend alors l'initiative de miser 2.000 jetons, pour être aussitôt relancé à tapis. Il paie avec confiance, mais son adversaire retourne l'une des deux seules mains qui le dominent, à savoir une paire d'as.
Philippe est éliminé aux alentours de la 100e place.
Muni d'une paire de valets, Gaëtan 'lancob' Ancobard relance à 900.
Un joueur en milieu de position le paie, mais la grosse blinde relance à 3.300. Le Français est le seul à compléter.
Sur un flop , le joueur de blinde part directement un tapis pour un énorme overbet. Gaëtan décide de le suivre avec raison, puisqu'il domine sa paire de Dix. Malheureusement, le tournant est un cruel 10 qui signifie sa sortie du tournoi.
Très dépité après ce bad beat, 'lancob' lance "j'arrête le poker".
Le hasard du tirage a réuni les 2 frères Phomveha à la même table.
Samlane, le plus connu des 2, est assis en face de son petit frère Samphane. C'est pourtant bien ce dernier qui possède le plus de jetons: 46.000 contre une douzaine de mille pour le pro Unibet. Tous deux conservent un tapis qui n'a que peu fluctué depuis quelques quarts d'heure.
Si, comme c'était attendu, le rythme des éliminations s'est accéléré depuis l'apparition des antes, on ne déplore aucun tricolore parmi les derniers sortants. Ceux-ci jouent pour la plupart un poker serré, peu enclins à s'envoyer en l'air avec des mains faibles ou en tentant des bluffs spectaculaires.
C'est la stratégie qu'a adopté Nicolas Dervaux, qui vient de se retrouver à une table extrêmement relevée, comptant pas moins de 5 professionnels. Le pro Unibet France a dû adapter son jeu en choisissant avec soin les coups dans lesquels s'investir. Il maintient son tapis à hauteur de 9.000 jetons.