18.000 jetons pour Jean-Paul Pasqualini n'auront pas suffi à lui permettre de survivre au jour 1, le joueur corse étant victime une fois de plus de tableaux capricieux.
Sur le premier coup il relance à 525 avec et se retrouve sur-relancé par Frank Kalfon à 1.100 depuis le cutoff. Pasqualini suit et voit un flop hauteur 9 avec deux petites cartes à pique.
Il mise 1.025 et Kalfon le sur-relance à nouveau à 3.000. "C'est là que je fais l'erreur" nous explique le champion PPT 2009, "je suis et une Dame de pique sort au tournant". Check check chez les deux adversaires pour voir une brique au turn sur laquelle Pasqualini mise 4.775 avec sa double-paire.
Quelques mains plus tard Pasqualini est en grosse blind avec As-2. Un joueur en milieu de parole relance à 625 après deux limpeurs et ils se retrouvent à quatre joueurs au total dans le pot. Le flop sort . Deux joueurs font parole et le relanceur initial mise 800. Avec sa double-paire Pasqualini fait un 3-bet à 1975 et se retrouve suivi. Un tombe au tournant et Pasqualini pousse 7.000 et quelques... Son adversaire paie avec et trouve un carreau miraculeux à la rivière pour éliminer le Français qui n'est décidément pas en réussite en cette année 2010.
"Dommage, j'avais une table avec pas mal d'amateurs à part Amourette et Anthony Roux" commentera sobrement Pasqualini avant d'indiquer qu'il ne pensait pas faire de vieux os sur Paris et plutôt se diriger vers Saint-Amand pour tenter sa chance dans d'autres tournois.
A l'issue du 3ème niveau, les joueurs bénéficient d'un quart d'heure de pause accueilli avec soulagement. Tous les fumeurs se précipitent comme un seul homme vers la sortie, histoire de polluer un peu plus les Champs-Elysées.
Nous en profitons donc pour déambuler entre les tables, histoire de relever quelques chipcounts partiels :
- Gabriel Nassif : 55.000
- Bruno 'Kool Shen' Lopes : 45.000
- Stéphane Bazin : 45.000
- David Pêcheur : 42.500
- Alain Roy : 42.000
- Xavier Detournel : 39.000
- Antoine Amourette : 35.000
- [Removed:146] : 23.000
- Fabrice Soulier : 19.000
- Anthony Roux : 14.000
- Roger Hairabedian : 10.000
- Elky : 10.000
- Patrick Bueno : 7.500
En ce qui concerne les francophones, Davidi Kitai est mal parti à 9.000 tandis qu'Isabelle Mercier limite la casse à 21.000. Pour le moment, 20 joueurs seulement ont sauté, dont Jean-Paul Pasqualini et Thomas Bichon. La moyenne est à 35.000.
Un joueur écrase sa table. Il est Roumain, il est assis sur le siège 1 à la table 9 et il se nomme Iulian Iacob. Il est l'heureux propriétaire de 117,000 en jetons. Iacob a fait un carnage pendant le niveau 3 (éliminant plusieurs joueurs) et il continue d'augmenter son stack. Il y a quelques instants, il vient de prendre la plupart des jetons de Casey Kastle (une broutille pour lui maintenant):
Déjà short-stack, Kastle se retrouve en tête-à-tête avec Iacob sur un board . Le pot est de 6,000, Kastle checke et Iacob mise 5,000 alors qu'il ne reste plus que 10,000 à Kastle. Il paye et le tombe à la river. Avec seulement un jeton rose, Kastle checke encore et Iacob mise 5,000 pour le couvrir et il décline l'offre. Kastle est mal en point, mais comme le prouve ElkY, être short ne signifie pas être dehors.
"Jai pris brelan de Valets contre brelan d'As et pas mal de vraies horreurs" nous confie Patrick Bueno au retour de la pause de 15 minutes qui précède le niveau 150-300. Descendu à 5.000 il vient de reprendre du poil de la bête en trouvant une couleur au tournant, repassant à 20.000 jetons.
Denis Bahonjic ouvre à 1,025, Simon Ravnsbaek paye derrière lui, Alex Kravchenko à la petite blinde aussi, avant que David Tavernier ne relance à 6,300 à la grosse blinde.
Et les choses deviennent intéressantes. Bahonjic suit la relance mais Ravnsbaek décide de pousser son tapis pour 31,850 de plus. Dégouté, Kravchenko passe tandis que Tavernier jette un regard noir à Ravnsbaek avant de passer. Bahonjic est plus obstiné et paye.
Bahonjic:
Ravnsbaek:
La première carte est le et Ravnsbaek dit ne qu'un mot "Wow" alors que le reste du board est . Bahonjic ajoute 40,000 à son tapis qui est de 85,000 maintenant.
Gilbert Diaz, en milieu de parole, ouvre à 700 . Kitai paie au bouton et le Small Blind aussi. Au Big-Blind, Elky joue son va-tout et pousse les 3.650 qui lui restent.
Voyant cela, Gilbert Diaz paie un peu imprudemment, avec deux joueurs restant à parler derrière lui. Comme de bien entendu, Kitai en profite pour isoler en envoyant tout son stack au milieu. Soient 10.000 jetons de plus. Le Small Blind et Diaz abandonnent.
Abattage :
- Elky
- Kitai
Dès le flop , le belge trouve son full et rend inopérant le tirage couleur du français. L' et le qui viennent compléter le tableau ne changent évidemment rien et Bertrand 'Elky' Grospellier est éliminé.
Davidi, par contre, reprend des couleurs. Il revient à 24.000.
Thomas Nielsen ouvre à 1,000 preflop, Antoine Rahal relance à 4,000 en fin de parole et Lasse Ubostad paye dans les blindes. Nielsen suit également et le flop apparaît.
Ubostad décide de mener le coup et mise 6,000. Nielsen sort rapidement et Rahal relance rapidement à 17,000. Ubostad rentre dans le tank plusieurs minutes avant de partir à tapis pour 17,000 de plus. Rahal abandonne le coup rapidement.
Patrick Bruel est toujours dans l'arène et défend ardemment ses jetons tout en animant la table comme il sait le faire quand il est en forme. Le voilà qui se retrouve dans un coup contre Freddy Deeb. Au tournant d'un tableau , les deux joueurs font parole et une couleur possible rentre à la rivière avec un . Deeb mise rapidement 5.500 jetons et Bruel ne réfléchit pas beaucoup pour suivre. Freddy Deeb demande au Français : "peux-tu battre une couleur?". Bruel répond : "bien sûr que non je ne bat pas la couleur!". Sur ce, Freddy jette ses cartes au ballot sans avoir attendu que Patrick montre les siennes.
Le croupier demande alors à Bruel de montrer ses cartes pour encaisser le pot. Ce dernier s'éxécute, dévoilant , tout en faisant remarquer que ce n'est pas une règle obligatoire. Le croupier insiste et le Directeur de Tournoi Nicolas Fraioli confirme : "cela évite les collusions". "C'est une bonne règle alors" opine Bruel avant d'analyser le coup : "Le cœur à la rivière est une bonne carte pour lui, car même s'il met tapis je le paie, et le connaissant il ne ferait pas tapis sans la flush!"
En attendant, Patrick Bruel est monté à 34.000 jetons soit quasiment la moyenne.
Anthony Roux se débat avec 20.000 jetons. "J'ai perdu un pot avec double-paire contre couleur et avant ça je me suis fait craquer les Valets et les Dames" nous explique 'Tallix' qui attend une opportunité de remonter son tapis.
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et se retrouve sur-relancé par Frank Kalfon à 1.100 depuis le cutoff. Pasqualini suit et voit un flop hauteur 9 avec deux petites cartes à pique.
. Deux joueurs font parole et le relanceur initial mise 800. Avec sa double-paire Pasqualini fait un 3-bet à 1975 et se retrouve suivi. Un 
tombe au tournant et Pasqualini pousse 7.000 et quelques... Son adversaire paie avec 
. Le pot est de 6,000, Kastle checke et Iacob mise 5,000 alors qu'il ne reste plus que 10,000 à Kastle. Il paye et le 
et Ravnsbaek dit ne qu'un mot "Wow" alors que le reste du board est 
. Bahonjic ajoute 40,000 à son tapis qui est de 85,000 maintenant.
qui viennent compléter le tableau ne changent évidemment rien et Bertrand 'Elky' Grospellier est éliminé.
. Deeb mise rapidement 5.500 jetons et Bruel ne réfléchit pas beaucoup pour suivre. Freddy Deeb demande au Français : "peux-tu battre une couleur?". Bruel répond : "bien sûr que non je ne bat pas la couleur!". Sur ce, Freddy jette ses cartes au ballot sans avoir attendu que Patrick montre les siennes.
