Flop : , Hal Lubarsky check, un joueur en position tardive envoie 1,100, Lubarsky relance à 2,600, son adversaire sur-relance à 9,100. Lubarsky va à tapis, son adversaire suit pour le reste de ses jetons.
Lubarsky abat et son adversaire possède .
Le turn et la river ne change rien, Lubarsky se retrouve à 42,000.
Avec un tapis de 7.100 jetons au compteur, Jean Claude Perrot n'est pas au mieux. Pourtant, ce n'est pas les cartes qui lui ont manqué.
Jean Claude Perrot: "J'ai touché paire une paire de dames, mais ça sur-relançait dans tous les côtés, j'ai donc couché parce que j'étais sûr qu'il y avait une paire de rois ou d'as dans le coup. j'ai pas eu tord puisqu'il y avait bel et bien une paire d'as dans le coup mais aussi une autre paire de dames! Au final, les deux joueurs vont à tapis au flop. La paire d'as se transforme en brelan à la turn, mais le 10 à la river donne quinte à l'autre."
"J'ai ensuite floppé des quintes inférieures et j'ai lâché le coup pour voir au final des quintes supérieures. J'ai également vu une paire de valets, je suis payé pour voir un flop avec hauteur 9. Mon adversaire mise fort au flop et à la turn, je décide alors de coucher ma main. J'ai eu raison puisqu'il a montré une paire d'as. Ce qui est sûr c'est que peu importe si je rentre dans un coup ou pas, je perd, c'est pas difficile..."
Alexandre Gomes, premier Brésilien vainqueur d'un bracelet (Event #48 - $2,000 No Limit Hold'em) est en difficultés.
A tapis avec contre , le flop offre un brelan à l'adversaire de Gomes. Ce dernier trouve néanmoins une running-flush lorsque le et tombent respectivement au turn et à la river.
Les écouteurs visés sur les oreilles, Eric Koskas joue tout en écoutant les tubes de Patrick Bruel. Depuis le début du tournoi, le Français rentre dans presque tous les coups. En voici quelques uns:
Eric relance une énième fois en middle -position, mais cette fois-ci à 650. Le joueur à la grosse blinde lâche alors un "again?" alors que l'adversaire direct d'Eric Koskas paye sa relance.
Le flop donne et les deux joueurs chekent, de même pour la turn et pour la river . Eric montre mais se fait battre par . Eric commente alors en disant: "A chaque fois que je rentre dans un coup, c'est comme ça..."
Deuxième main:
Le joueur UTG relance à 600 et Koskas paye instantanément en UTG+1. Tout le monde se couche et on a droit à un flop . Le joueur UTG checke et Eric pousse un jeton de 1.000 mais ne se fait pas payer. Il retourne et remporte le coup.
Troisième main:
Un joueur limpe en middle position et Eric Koskas relance en small blinde à 700. Il est payé et le flop est . Eric envoie tout de suite 1.175 et son adversaire lui demande combien il lui reste de tapis derrière. Eric répond " à peu près 14.000". Son adversaire finit par le payer et la turn est un , les deux joueurs checkent.
La river est un et le Français réfléchit un long moment avec les yeux fixés sur son tapis. Il finit par pousser un jeton de 5.000 en annonçant "4.800". Son adversaire réfléchit quelques instants avant de coucher sa main. Eric, quant à lui, annonce qu'il a les "nuts" en retournant " .
Eric Koskas: "Pour moi, , c'est les nuts!" (C'est une main qui a rendu célèbre Joe Hachem lors du Main Event 2005"