Le premier niveau du Day 2 ne se passe pas super bien pour Patrik Antonius. Sur un flop , Daniel Reisman et Santeri Valikoski checkent, et Antonius mise 3,000. Reisman suit et Valikoski relance à 9,500. Antonius suit et Reisman finit par faire tapis.
Le turn est une . Valikoski met ses 2,350 derniers jetons en jeu et Antonius suit.
Valikoski montre , ce qui lui donne top paire et un tirage couleur max. Antonius a pour une plus petite paire et un tirage gutshot. La rivière est le , et Valikoski gagne ce pot.
Un joueur ouvre en relançant à 1,400 du cutoff avant que Jimmy Fricke sur-relance à tapis pour 6,225 au total. Tout le monde se couche et son adversaire demande à combien s'élève son tapis. Fricke croit avoir entendu "call" et retourne face visible.
Le floor est appelé et les esprits s'échauffent un peu. Fricke est certain d'avoir entendu call, mais son adversaire assure qu'il a juste demandé le montant du tapis adverse.
Après plusieurs minutes de discussion. on décide que le joueur en question est libre de faire ce qu'il veut, avec les cartes de Fricke bien en vue sur la table. Il décide de se coucher.
"Facile comme jeu" renifle Fricke, qui se débat toujours avec un petit tapis de 8,000 jetons.
La salle étant un brin silencieuse aujourd'hui chaque éclat de voix s'entend de loin dans cet espace caverneux. Nous venons d'entendre une série de "All in et un call à la table __ " de la part de différents croupiers disséminés aux quatre coins de la salle. 7 ou 8 d'affilée mais l'impression d'avoir à faire à un écho ne simplifie pas le décompte .
Pour plusieurs de ces dealers leurs mots suivants furent, "Siège libre!"
On entendrait une mouche voler dans l'Amazon Room aujourd'hui, c'est encore plus frappant qu'au cours des différents Days1. En entrant dans la salle ce matin, les joueurs faisaient un boucan d'enfer, cherchant leurs sièges et ceux de leurs copains. Les appels de portable de dernière minute, un dernier sandwich à avaler, une dernière canette de boisson énergisante à décapsuler.
Mais une fois les premières cartes distribuées, l'intensité à grimpé de manière inversement proportionnelle au niveau sonore. En se baladant dans la salle, les seules conversations que l'on entend ont rapport au coup qui se joue ou à celui qui vient de se terminer. Plus de rigolade, plus de blagues en rapport avec ce qui se passe en dehors de l'Amazon Room. Ces gars-là sont ici pour jouer aux cartes et gagner de l'argent.
Mark Garner ouvre à 1,400 et est suivi par le cutoff et le big blind. Les trois joueurs voient s'afficher un flop très connecté et pas mal assorti . Le big blind checke et Garner mise 2,700. Seule le cutoff paie.
Les deux joueurs restants checkent le du turn. Sur le de la rivière, Garner mise 3,200 et le cutoff relance à 6,400.
"Je sais que tu n'as pas l'As de carreau," dit Garner en sur-relançant à 13,000. Le cutoff médite un peu sur cette assertion avant de finir par se coucher.
En empochant le pot, Garner dévoile ses cartes: , ce qui arrache des hoquets de surprise et des sourcils relevés à pratiquement tous les joueurs de la table. Garner est à 182,000.
On vient à l'instant d'entendre 4 "All in and Call" à la suite dans la blue section, suivi par un "Seat Open". 4 joueurs ont vraisemblablement doublé. Un a été éliminé.
Un joueur limpe en premier de parole, Thomas relance à 2.000, il est payé par un joueur et sur-relancé à tapis pour 17.000 de plus par Philip Hilm. Le joueur qui a limpé en premier de parole paye le tapis de Hilm, Fougeron envoie le reste de ses jetons et se fait une nouvelle fois payé par le joueur en premier de parole qui retourne KK. Hilm montre 55 et Fougeron AA.
Sur le board, rien ne vient contrarier la paire d'as du Français qui passe ainsi parmi les chipleaders avec 135.000 jetons: "Impeccable! On ne peut pas rêver d'une meilleure configuration. Et sur le board, il n'y avait rien, aucune quinte possible, aucune couleur, rien. C'était parfait!"