Brunson et ses amis parlent Poker
"Il n'y a pas de vie comparable à celle que j'ai vécu. Vous êtes libre comme un nuage qui flotte dans le ciel," déclarait Doyle Brunson au Festival de New York, "High Rollers Steak Dinner" (Dîner de steak pour les gros parieurs) à la fin de la semaine dernière. Arborant son chapeau de cowboy, la légende du Texas et plusieurs pros divertirent plus de cent personnes, qui payèrent leurs plats $200, pour passer un moment avec les légendes du poker et apprécier une des meilleurs cuisine de la ville au Gallagher's steak house.
Brunson, Phil Hellmuth, Howard Lederer, et David Williams se joignirent à la foule de passionnés du poker pour lancer le festival, qui est dans sa sixième année. Le festival propose pendant trois jours des interviews, des débats, des lectures et des spectacles musicaux auxquels participèrent des écrivains comme Stephen King, les gagnants du Prix Pulitzer Michael Chabon, Jhumpa Lahari et Edward P. Jones, le chanteur du groupe les Cars Ric Ocasek et Ani DiFranco firent également leurs apparitions.
Brunson et sa bande discutèrent des gigantesques changements que connut le jeu qu'ils aiment. « C'est comme gagner à la loterie. Nous avons touché plus de tickets gagnants que n'importe qui, mais ils vous en restent encore à gagner" disait Brunson dans son discours.
Peut-être aidés par l'open bar, la foule enthousiaste était ravie des réflexions venant de ces joueurs de poker, concernant ce jeu qui a fait de chacun d'eux des stars. L'audience répondit à la fois par des applaudissements et du cynisme aux commentaires de certains de ces joueurs qui sont parmi les meilleurs.
Hellmuth, alias "le garnement du poker", donna ce qui fut probablement la réponse la plus théâtrale de cette soirée, alors qu'il faisait des commentaires sur la façon dont le poker facilitait l'intégration sociale des adolescents et des jeunes adultes. Un des membres de l'assistance lui répondit que « c'était insultant » et conformément au style d'Hellmuth de ne pas mâcher ses mots, le neuf fois champions des World Series répondit, « j'en discuterai avec vous n'importe quand, bébé ».
Alors qu'Hellmuth et Brunson discutaient des changements dans le jeu, Lederer parla de l'augmentation des opportunités de sponsorats qui touchèrent le poker ces dernières années. « Je pense que c'est le moment de s'occuper de certaines des opportunités commerciales » répondit Lederer quand il lui fut demandé pourquoi il ne jouait pas à la grosse partie d'argent qui se tient au Bellagio à Las Vegas.
Cependant à la fin de la soirée, ce fut l'aîné des porte-parole, Brunson, qui résuma ce qui amenait à vivre la vie de joueur de poker et la mentalité nécessaire. « L'argent n'est qu'un moyen pour le vrai joueur. Cela n'a aucune valeur, sauf pour ce que vous pouvez acheter et vous n'y pensez même pas jusqu'à ce que vous n'en ayez plus. »