PartyGaming : Anurag Dikshit se retire du capital
L'un des principaux actionnaires de la société de jeux en ligne PartyGaming (la maison-mère de Party poker), Anurag Dikshit, se désengage encore un peu plus de l'entreprise qu'il a contribué à fonder. Le 20 octobre 2009, il annonçait la vente de 75 millions de parts, soit les deux-tiers de son portefeuille, pour 350 millions de dollars. Et après avoir ainsi cédé 18,5% du capital de la société, il déclare maintenant vouloir se désengager totalement et vendre dans les mois qui viennent les 9,5% dont il est toujours propriétaire.
Le cours de PartyGaming chahuté
Une telle vente massive, alors que l'action avait doublé en un an, a forcément déstabilisé le cours de PartyGaming au London Stock Exchange. L'action a dévissé de 15,6% à la séance de reprise, mercredi dernier. Elle est restée depuis quasiment stable, à 241,6 pences.
La désillusion américaine
Ce retrait stratégique intervient onze mois après qu'Anurag Dikshit ait conclu un accord avec le Département de la Justice américain, acceptant de payer 300 millions de dollars contre l'abandon des poursuites intentées contre lui pour tenue d'un site illégal de jeu d'argent sur Internet.
PartyGaming avait préféré attendre le mois d'avril 2009 avant de conclure un accord séparé avec le Gouvernement fédéral américain, qui avait permis au fisc de récupérer 105M$ supplémentaires.
Plutôt bien joué de la part des agents de l'Oncle Sam, surtout lorsqu'on sait que PartyGaming s'était retiré du marché américain - et que Dikshit avait quitté son poste - avant même l'entrée en vigueur de la loi prohibant les jeux d'argent en ligne aux USA.
PartyGaming, grand gagnant de l'opération
Quoi qu'il en soit, la vente des actions de Dikshit, qui a conçu le logiciel de PartyGaming mais n'occupe plus de fonctions opérationnelles au sein du groupe depuis plusieurs années, est plutôt une bonne nouvelle pour la société britannique basée à Gibraltar. PartyGaming souhaite en effet revenir au plus vite sur le marché américain, ainsi que le démontre encore sa récente acquisition du World Poker Tour.
Et avec d'autant plus d'empressement que Full Tilt et Pokerstars, qui continuent quant à eux d'accepter les joueurs américains, lui mènent la vie dure. Le Produit Brut des Jeux de PartyPoker a ainsi chuté de 8% en 2008. Mais la société-mère, sans doute échaudée par ses derniers rendez-vous avec la police des jeux américaine, tient à faire les choses dans les règles. Et à présenter un organigramme irréprochable pour le jour où la loi UIGEA sera enfin abolie aux Etats-Unis. Or, avec un de ses principaux actionnaires détenteur d'un casier judiciaire, la société n'aurait eu quasiment aucune chance de décrocher une licence.
Autre raison de se réjouir pour PartyGaming : en dispersant ainsi son capital, la société pourra plus facilement faire appel aux investisseurs institutionnels à l'avenir, afin de financer ses prochaines opérations de croissance externe.
Happy End ?
Selon un porte-parole d'Anurag Dikshit, tous les bénéfices tirés de la vente de ces actions seront reversés à une oeuvre de charité qu'il a lui-même fondée il y a plusieurs années, le Kusuma Trust, et qui vient en aide aux enfant défavorisés à Gibraltar, en Inde et au Royaume-Uni : "Il veut tourner la page, vendre ses parts, financer sa fondation et vivre aussi loin que possible de PartyGaming et des affaires du passé".
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