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300M$, le prix de la liberté pour Anurag Dikshit (Party Gaming)

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300M$, le prix de la liberté pour Anurag Dikshit (Party Gaming)

Accusé en 2008 de conduire frauduleusement des activités de "jeu sur internet" aux USA via la société PartyGaming basée à Gibraltar, le fondateur du site Party Poker Anurag Dikshit avait plaidé coupable des charges retenues contre lui.

Attendu depuis deux ans, le verdict est tombé le jeudi 16 décembre 2010, un tribunal fédéral de New York a condamné jeudi 16 décembre Anurag Dikshit à deux ans de prison, mais après avoir conclu un accord de "plaider coupable" avec les procureurs l'ex-boss de Party Poker ne passera pas par la case prison.

Anurag Dikshit devra toutefois s'acquitter d'une lourde amende de 300 millions de dollars, la plus grosse condamnation financière jamais infligée aux Etats-Unis à un dirigeant de sites de jeux en ligne.

Fin de partie pour l'ex-boss de Party Poker

Dikshit est venu en personne à New York pour entendre le verdict rendu par le juge Jed Rakoff qui a insisté sur le fait que les deux autres fondateurs de PartyPoker, les époux Ruth Parasol DeLeon et Russell DeLeon, n'ont pas été cités à comparaître au contraire de Dikshit qui est citoyen d'Inde. En revanche ils devront quitter leurs responsabilités chez PartyGaming dans le cadre de l'accord de fusion avec Bwin si leur présence devait empêcher l'opérateur de "décrocher une licence ou permettre une étude de faisabilité".

Anurag Dikshit a été condamné non pas dans le cadre de la loi UIGEA interdisant les transactions financières pour les sites de jeux en ligne aux USA, mais sur la base du Federal Wire Act, une loi datant de 1961 régissant les communications de paris par téléphone et... télégraphe.

Doyle Brunson : "Dikshit s'est replié comme un accordéon"

La communauté du poker avait marqué sa réprobation lorsque Dikshit avait entamé la procédure de "plaider coupable", considérant que cette admission de culpabilité portait tort à toute l'industrie du poker. Alors que Party Gaming s'est retiré du marché américain, perdant de fait son statut de N°1 mondial d'autres sites comme PokerStars ou Full Tilt Poker considèrent n'avoir jamais violé les lois en vigueur aux Etats-Unis.

Doyle Brunson, figure emblématique du poker mondial s'il en est, avait réagi en 2008 ainsi à l'admission de culpabilité de Dikshit : "on aurait pu croire qu'il se sentirait obligé envers le poker online, une industrie qui a fait de lui un homme riche. Au lieu de cela, il s'est replié comme un accordéon et a plaidé coupable d'avoir violé une loi mystérieuse, payant 300 millions de dollars d'amendes et peut-être deux ans de prison".

L'ex-boss de Party Poker libre sous conditions

Anurag Dikshit a en effet baissé pavillon depuis longtemps, cet homme marié de 39 ans avec deux enfants préférant se consacrer à sa fondation Kusuma Trust, un fond d'aide aux enfants défavorisés auquel il aurait contribué plus de 75 millions de dollars. "Il veut tourner la page, vendre ses parts, financer sa fondation et vivre aussi loin que possible de PartyGaming et des affaires du passé" avait déclaré un porte-parole de l'homme d'affaires en octobre 2009.

Cependant il n'en a peut-être pas tout à fait terminé avec la justice américaine, les procureurs ayant obtenu dans le cadre de sa peine de prison avec sursis que Dikshit aide la justice le cas échéant dans tout procès à venir. Tel semble être le prix de la liberté pour celui qui fut il y a peu le patron du plus gros site de jeux en ligne du monde.

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