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Crise des casinos : 2010, année de la reprise ?

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La baisse du PBJ (Produit Brut des Jeux) des casinos français a continué en 2010 mais à un rythme moins soutenu que durant les deux exercices fiscaux précédents. C'est ce qui ressort d'un communiqué commun des trois syndicats professionnels du secteur relayé par l'AFP jeudi 16 décembre. De novembre 2009 à octobre 2010, le PBJ total a chuté de 2,1%, contre une baisse de 9% il y a deux ans et de 8,2% l'année dernière.

Surtout, le communiqué relève "quelques signes encourageants observés sur les derniers mois de l'exercice", avec une légère progression de la fréquentation des établissements de jeu et une hausse des recettes tirées des activités annexes, comme la restauration et les offres de spectacle.

Les machines à sou en baisse, le poker en hausse

Il faut aussi faire une distinction entre le PBJ des machines à sou - en baisse de 2,9% - et celui des jeux de table, en légère progression. Le poker, notamment, affiche une belle santé. Car si le secteur du poker en ligne s'est attribué trois-quart du chiffre d'affaire poker depuis sa légalisation au mois de juillet dernier, il semble générer des effets externes positifs pour les casinos, qui offrent également du poker à leurs clients depuis deux ans. Les sites de jeux d'argent en ligne forment en effet une nouvelle clientèle, majoritairement jeune, qui n'avait jamais mis les pieds dans un casino auparavant. Et qui franchit de plus en plus souvent le pas. Une combinaison gagnant-gagnant donc, qui n'empêche pas les casinotiers de "rester très attentifs à l'impact de la concurrence des jeux en ligne."

Vers une diversification de l'offre

Si la légalisation du poker en ligne ne semble donc pas nuire au chiffre d'affaire des casinos, on connaît bien les deux principaux facteurs explicatifs des difficultés rencontrées par les professionnels du secteur depuis trois ans : la crise économique et l'interdiction de fumer dans les établissements de jeu. La chute de fréquentation semble désormais jugulée mais les clients qui reviennent aujourd'hui dans les casinos disposent d'un pouvoir d'achat amputé. Et ils dépensent donc moins qu'avant aux machines à sou, qui représentent encore plus de 90% du chiffre d'affaire des casinos. La solution semble donc résider dans la diversification de l'offre (bars, restaurants, concerts, théâtre et... poker) afin d'augmenter le temps passé par la clientèle dans les casinos et d'en faire une destination loisirs de groupe.

Les baisses d'impôt font du bien aux casinos

Enfin, le Produit Brut des Jeux (différence entre les mises des joueurs et leurs gains) n'est pas tout : Il faut aussi considérer le Produit Net des Jeux, amputé des prélèvements fiscaux. Et celui-ci progresse nettement, à la faveur notamment des baisses de prélèvement décidées par l'Etat Français. Ainsi, depuis août 2009, tous les seuils du barème d'imposition sur le PBJ ont été relevés. Un 'cadeau' qui coûte à l'Etat 3% de ses recettes fiscales et qui vient gonfler d'autant les résultats nets des casinos.

Ainsi, le groupe Partouche annonçait aujourd'hui dans un communiqué séparé une hausse de son Produit Net des Jeux de 2,1%, à 341,5M€. En ajoutant les activités annexes (hors-jeu), le Chiffre d'Affaire total de Partouche se monte même à 478,1M€ en 2010, en hausse de 5,6% sur un an. La 'crise des casinos' serait-elle en passe de connaître un épilogue heureux ?

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Gwenn Rigal

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