DoylesRoom - le capitaine Brunson quitte le navire
Selon un article publié par le site Gambling911.com, le légendaire joueur de poker américain Doyle Brunson aurait quitté DoylesRoom.com, la salle de poker en ligne qu’il a fondée en 2004. Ce départ vient allonger la liste des dommages collatéraux relatifs au Black Friday.
Le capitaine quitte le navire
C’est en 2004 que Doyle Brunson fonde DoylesRoom.com afin de surfer sur la vague du poker boom initiée par la victoire de Chris Moneymaker dans le Main Event des WSOP 2003. Lancée sur le réseau Tribeca, la salle connaitra un parcours erratique en rejoignant en 2007 le réseau Microgamming avant de migrer en 2009 sur le Cake Poker Network. En 2011, DoylesRoom a effectué un énième déménagement en s’installent sur le Yatahay. Ce réseau regroupe aux côté de DoylesRoom huit autres salles et occupe selon Pokerscout.com une très modeste 33eme place au classement international du trafic des salles de poker en ligne. Cinq mois plus tard, le capitaine quitte le navire en conséquence du Black Friday.
Brunson, victime collatérale du Black Friday
Le 15 avril 2011, le Department of Justice rappelait à l’Amérique entière que le poker en ligne était illégal aux Etats –Unis en incriminant dans le cadre du Black Friday les fondateurs des trois géants du marché international du poker en ligne, ISAI SCHEINBERG (Pokerstars.com), RAYMOND BITAR (FullTiltPoker.com) ainsi que SCOTT TOM Et BRENT BECKLEY (Absolute Poker/Ub.com).
En tant que fondateur et ambassadeur de premier plan de DoylesRoom, Brunson pourrait éventuellement craindre de se retrouver à son tour dans l’œil du cyclone du Black Friday au moment où DoylesRoom continu à dispenser son offre de poker en argent réel aux joueurs américains alors que certains opérateurs, non ciblés par le Black Friday, ont pris la (sage ?) décision de se retirer du marché US à l’instar de Sportsbook.com et PlayersOnly.com. Le joueur aux dix bracelets WSOP a un long historique de combats contre l’IRS, le fisc américain. A 77 ans, un bras de force contre l’implacable Department of Justice américain serait peut être le combat de trop pour Brunson.
« C’est avec beaucoup de réticence que j’ai décidé de mettre un terme au contrat me liant à DoylesRoom. Ce départ me procure beaucoup de peine, surtout en ces moments de grande difficulté pour le poker en ligne américain. J’aspire cependant à effectuer mon retour dans ce business lorsque le gouvernement US aura adopté une législation qui définit le poker en ligne comme une activité légale. L’équipe de direction de DoylesRoom a décidé de maintenir son offre à destination des joueurs américains et se sentent dans leur bon droit de continuer à poursuivre leur activité malgré mon désengagement sous le nom de « DoylesRoom » en utilisant mon nom et mon image sans mon consentement. Je leur souhaite tout de même bonne chance et Shuffle Up and Deal ! »
La salle vient d’ailleurs de procéder à une mise à jour de son logiciel de jeu et à initié une nouvelle salve de promotions. Malgré le départ de son fondateur, DoylesRoom continuera à exister plus que jamais afin de remplir opportunément le vide laissé par le retrait de Pokerstars, Full Tilt et Absolute du marché américain.
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