Rugby France – All Blacks : quatre raisons de parier sur les Bleus (Cote 5,50)
La finale de la Coupe du Monde de rugby en Nouvelle-Zélande oppose dimanche 23 octobre à 10h la France aux All Blacks. Le match n’est même pas encore joué que le résultat semble déjà connu. Personne ne voit comment le XV à la fougère ne peut pas être sacré champion du monde.
Certes, les Blacks évoluent à domicile. Certes, ils semblent plus forts dans tous les domaines du jeu. Certes, ils impressionnent. Certes, ils sont archi-favoris. Certes, la France semble largement inférieure… Pourtant, il existe au moins quatre raisons de parier sur la France et d’y croire.
Cote de 5,50 pour le XV de France
Au niveau des pronostics tout d'abord, la cote de 1,10 de la Nouvelle-Zélande est totalement inintéressante pour les parieurs dans la mesure où ils devront miser énormément pour gagner une somme importante. Par exemple, pour remporter 100€, un joueur doit miser 1.000€. Le risque de perdre par rapport au gain potentiel est trop important.
A l’inverse, la cote de la France pour remporter la Coupe du Monde au terme des 80 minutes de jeu est de 5,50 sur le site PMU.fr ! Oui, les chances des Bleus de l’emporter sont minces mais elles existent. Et pas besoin de miser beaucoup pour rentabiliser, en cas de victoire du XV de France, son pari.
Toute la pression sur les All Blacks
D'un point de vue sportif maintenant, la France n’a strictement aucune pression au contraire des All Blacks qui portent sur leurs larges épaules les attentes de tout un pays. Voilà 24 ans que le peuple néo-zélandais attend un nouveau sacre de son équipe en Coupe du Monde. Le premier titre, les Blacks l’avaient décroché en 1987 lors du premier Mondial et ils avaient dominé à domicile… la France 29-9. Reste à savoir si les Blacks sauront résister à la pression pour ce remake. Nul doute que les Français ne manqueront pas de tester leurs nerfs et notamment ceux du jeune demi d’ouverture Aaron Cruden, qui remplace Daniel Carter depuis sa blessure.
Impossible n’est pas français
Troisième raison : moins les Français sont attendus, plus ils sont redoutables. En l’occurrence, dimanche, personne ne les attend. Le costume d’outsider sied à merveille à l’équipe de France qui, sur un match, est capable de se sublimer et de battre n’importe quelle équipe, même les Blacks. Le quart de finale en 2007 (victoire 20-18) et la demi-finale en 1999 (succès 43-31) en sont les parfaits exemples. « Face aux All Blacks, on nous met toujours perdants, ce qui est souvent logique. Mais du coup, on arrive à aller chercher le meilleur. C'est une qualité française, » résume parfaitement Vincent Clerc en conférence de presse.
Et les hommes de Marc Lièvremont ont beau être critiqués, ils ont les qualités pour mettre le feu à la fougère. Palisson, Clerc, Médard, Rougerie, Mermoz sont capables de perforer la défense néo-zélandaise. Le paquet d’avants, emmené entre autres par l’indestructible William Servat, est une valeur sûre et les Bleus peuvent s’appuyer sur une conquête, en mêlée ou en touche, performante. Dernier point positif, la France n’a pour le moment pas failli dans le jeu au pied.
Un contexte parfait pour surpasser les Bleus
Enfin, le XV frappé du coq peut utiliser un contexte particulièrement hostile à son encontre pour se surpasser. Vilipendée par la presse, clouée au pilori par le monde de l’ovalie (sauf en France) pour le jeu médiocre qu’elle propose, la France serait même une « insulte pour la finale de la Coupe du Monde ». Toujours est-il que les Bleus seront sur le terrain dimanche et que le traitement de faveur dont ils font l’objet peut leur être bénéfique. C’est une motivation supplémentaire pour créer l’exploit et espérons-que les Néo-zélandais s’en mordent les doigts dimanche.
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