Up & Go : Karine Poyaux part avec la caisse
En février dernier, nous vous annoncions la fin de la plateforme de staking Up& Go. Depuis vendredi, sur les réseaux sociaux, plusieurs joueurs indiquent avoir été lésés.
Au total, selon un décompte qui reste provisoire et probablement non exhaustif, Up& Go doit 13 670€ à 11 joueurs différents ! Coco Bauché, très proche de la patronne du site il y a encore quelques semaines et joueuse souvent mise en avant sur Up& Go a accepté de livrer son sentiment à PokerNews France.
"Je suis super déçue, j'y ai cru, j'ai pris la défense de Karine quand certains disaient qu'on allait être scam un jour ou l'autre... Une chose est sûre, vu que j'ai découvert beaucoup de mensonges, elle n'a pas été naïve du tout", débute la joueuse parisienne, très touchée par une situation dont elle est victime.
Je souhaite préciser qu'à aucun moment, je n'ai eu d'intérêts financiers chez Up & Go. Je n'ai jamais touché d'argent si je faisais venir un stackeur ou un joueur.
"J'étais comme tout le monde, une joueuse inscrite sur la plateforme et qui a profité de son mode de fonctionnement. Certains pourraient le penser vu que je la voyais souvent et surtout avec ma grosse perf à Barcelone mais non, je n'ai pas mis un euro dans son affaire", poursuit Corinne Bauché avant de terminer : "J'ai procédé à un recensement des joueurs lésés, nous en sommes à plus de 13 000 euros alors que Karine m'annonçait devoir 8000€ grand maximum". Il se pourrait donc bien que l'a facture s'alourdisse lors des prochains jours.
En février dernier Karine Poyaux, l'instigatrice du projet Up & Go et directrice de la société, indiquait vouloir "régler le plus rapidement possible les crédits en cours". Il semblerait que cela ne soit plus le cas et son profil Facebook a été désactivé. L'arnaque Up & Go paraît bien avoir été préméditée depuis de longues semaines...
Corinne Bauché avait atteint la TF lors du Estrellas Barcelona (5e pour 91 580€ sur un field de 2560 joueurs) en août 2014, des parts étaient disponibles sur le site Up & GO. Elle a touché son gain lié à cette performance mais confirme avoir été elle aussi victime de la supercherie au niveau financier.
En savoir plus
L'article paru en février dernier.
