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Neil Channing : "Vegas, baby !"

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Matthieu Sustrac
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Neil Channing :

Dans un billet sur Bluff Europe, Neil Channing parle de son été à venir à Las Vegas et de la meilleure manière de s'y préparer. Vainqueur de l'Irish Poker Open 2008 et 33 fois ITM aux World Series Of Poker, le joueur anglais a remporté plus de 3 millions de dollars de gains en tournoi, il lâche quelques précieux conseils.

Neil Channing livre une tribune alléchante sur l'omniprésence de Las Vegas dans l'esprit des joueurs de poker. Il se montre ironique sur ces joueurs "qui ne font rien pour se préparer" [...] "car ils ne sont pas devenus des joueurs pour vivre une vie réglée au millimètre". "Je suis pareil", confesse l'Anglais qui n'avait toujours pas regarder le détail du programme à deux semaines du coup d'envoi.

Neil Channing bat en brèche l'idée qu'il faut une tonne de bankroll pour partir à Las Vegas. "A chaque fois juste avant les WSOP, j'entends les gens me dirent qu'il n'y a aucune chance qu'ils aillent à vegas car c'est trop cher et je les vois dépenser des fortunes pour des nuits d'hôtel à Newcastle ou Manchester et joueur un tournoi à 400£. Réfléchissez et comparez cela à un voyage à Las Vegas. [...] vous y trouverez des meilleurs hôtels comparativement à ceux du Royaume Uni... pour moins d'argent [...] Le temps est légèrement mieux aussi", explique Channing qui poursuit. "L'idée d'un voyage poker c'est d'avoir le maximum d'opportunités de jouer relativement aux frais engagés", ajoute-t-il.

Neil Channing explique ensuite comment sauver quelques dollars à Vegas mais conseille surtout de comparer les dollars sauvés à ceux potentiellement gagnables selon vos différents choix. Sauver 30$ de taxi par jour pendant 10 jours est tentant mais si vous perdez 80 heures de grind à 35$/ heure de gain, le calcul est vite fait... "Mon conseil c'est arrêtez la roulette en étant bourré et arrêtez de payer à tirage avec de mauvais odds, choisissez vous un bel endroit pour dormir pas trop loin de là où vous jouez... c'est bon pour votre poker".

Rester frais, c'est le leitmotiv de Neil Channing qui confesse lui aussi avoir jouer des tournois "qu'il n'était pas prêt à joueur". "J'ai joué avec la tête ailleurs, sans avoir dormi ou avec un mauvais état d'esprit", explique-t-il, une somme de mauvais choix qui a du lui couter "un gaspillage de 30 000$ de buy-ins".

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Matthieu Sustrac

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