Barrière se sépare de ses établissements les moins rentables
Ces derniers jours, la presse régionale annonce de multiples cessions de casinos appartenant au groupe Barrière. A l'évidence, il s'agit des établissements les plus petits et les moins rentables.
C'est le site du Tregor, le 10 juillet dernier, qui a annoncé la nouvelle et précisé les établissements concernés.
"Le groupe Lucien-Barrière a reçu des offres de rachat pour onze établissements, neuf « petits » casinos, à Besançon (25), Briançon (05), Carnac (56), Chamonix (74), Dax (40), Jonzac (17), Leucate (11), Perros-Guirec (22), les Sables-d'Olonne (85), et deux hôtels : le Pullman Bordeaux Lac et le Mercure Niederbronn."
Quant à savoir qui de Emeraude, Vikings ou Joa, groupes évoqués comme repreneurs potentiels, pourraient se positionner, du côté de Barrière, on reste très lapidaire : « Nous avons bien reçu des offres. Nous n'en sommes qu'au stade de la réflexion », indique Bruno Cagnon, directeur général opérationnel en Bretagne et Normandie au quotidien breton.
L'enjeu social est aussi très important et les salariés sont plutôt inquiets des conditions de reprise comme à Perros-Guirrec. Les 50 salariés se posent des questions. A Carnac les salariés ont été informés de la cession la semaine dernière rapporte Ouest France.
Joint par PokerNews, Eric Cavillon, le responsable des casinos pour le groupe n'a pas souhaité répondre à nos questions.
Ces manœuvres illustrent un repositionnement et une réorganisation des activités du groupe à l'international tournée vers le Resort, ces complexes multi-activités à tendance luxe.
Par ailleurs, il y a quelques jours, un reportage dédié au groupe intitulé "Amour, drames et casinos, l'empire des Barrière" a été diffusé sur France 2. Une enquête qu retrace l'épopée de ce groupe qui compte 8000 salariés. Une aventure romanesque.