Quand Enora Malagré touche 1500€ de PokerStars pour un Tweet
Dans l'émission de lundi, les chroniqueurs de Touche pas à mon poste ont révélé combien ils gagnent pour poster un ou plusieurs messages à caractère publicitaire sur les réseaux sociaux. Un cadeau ou un billet pour un tweet ou un post Facebook... le poker n'est pas épargné.
Nabilla touche 2 000 euros pour un message promotionnel posté sur Twitter. L'information sortie durant le week-end par Canal + a poussé Cyril Hanouna à demander à ses chroniqueurs de Touche pas à mon poste s'ils faisaient eux aussi partis du système. Un système ou la célébrité, fort de ses nombreux followers, se voit proposer de se rendre à un événement ou une présentation presse, de rédiger un message et de recevoir un joli cadeau ou une rémunération, souvent sans aucun accord autre que verbal.
Valérie Bénaïm a ainsi indiqué s'être faite offert un smartphone gratuitement après s'être rendue à la soirée de lancement Samsung puis avoir écrit un Tweet. "Je le reconnais sans aucun problème", a lui expliqué Matthieu Delormeau avant d'ajouter que la rémunération était "aux alentours de 1 000 euros" par message promotionnel. Un message qui est souvent fourni clé en main par l'équipe marketing de la marque.
De son côté, Enora Malagré a elle confié avoir encaissé 1500€ pour avoir vanté les mérites d'une marque de poker sur les réseaux sociaux : PokerStars. Son message a été retweeté 41 fois et favorisé 73 fois sur Twitter.
Les copains, j’ai attrapé le voleur ! Vous aussi tentez de l’attraper ! Jouez-ici : https://t.co/H2DbLTg6zH #PokerTalent
— Enora Malagré (@EnoraMofficiel)
"Très honnêtement je l'ai fait une fois pour un truc de poker alors que je ne joue pas. Donc vraiment la grosse escroquerie et j'ai touché 1500€ ce qui est énorme. Je ne l'ai pas refait car je me suis fait démonter par mes parents, ils ont trouvé que c'était dégueulasse", a-t-elle indiqué.
Dans la foulée, le chroniqueur Jean Michel Maire enchaîne. "Je l'ai fait aussi pour la même campagne de poker", avoue-t-il avant de préciser qu'il n'a pas réédité l'opération non plus l'impact étant "nulle sur les vente". Ne maîtrisant pas trop les ordinateurs, les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, Bertrand Chameroix a lui tenté de faire un tweet à la gloire de l'opérateur mais n'y est pas parvenu... et n'a donc pas été payé.
Malgré les difficultés du secteur et un discours centré sur une fiscalité trop lourde les opérateurs ont encore quelques ressources marketing pour tenter d'attirer de nouveaux joueurs via les people.
leading picture : coulissesmedia.com
