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Dans la tête de Daniel Colman, "un degen, capable de tout perdre"

Dans la tête de Daniel Colman,

Daniel Colman n'est pas un champion de poker comme les autres. L'Américain entretient une relation compliquée avec le jeu et ne veut pas en être le porte étendard. Il se fait donc discret et refuse souvent de s'exprimer.

La semaine dernière, alors qu'il ne joue plus trop, le vainqueur du Big One FOr One Drop 2014, a accepté d'avoir une longue discussion avec Joe Ingram.

"Ce format d'interview permet de connaître vraiment mieux les gens donc je me suis dit que j'allais tenter ma chance" a indiqué Colman en début de podcast, lui qui ne répond que très rarement aux sollicitations.

"Je n'ai pas trop joué en 2015, rien entre août et la fin d'année. Je suis juste rentré à la maison et puis je suis allé au PCA un peu sur un coup de tête. J'y ai peu joué et je suis vite rentré à Boston. Je vis dans le moment, si je le sens bien je le fais. Je suis très mauvais pour faire un planning", poursuit Daniel Colman avant d'entrer dans les détails de sa carrière.

"J'ai commencé car j'aime la stratégie, c'est un jeu, je joue pour la compétition. A 16 ans j'ai joué sur Bodog après avoir acheté une carte de 20$ qui te permet de déposer. Je me suis broke souvent, très souvent. Puis j'ai commencé à joué sur Full Tilt Poker, je suis monté à 20 000$ et une nuit je me suis retrouvé à jouer des SNG à 5000$... et j'étais encore broke trois jours plus tard", raconte Colman.

"A cette époque c'était plutôt mauvais, je ne vais pas mentir, j'ai été rasé mais le poker n'était pas un métier, je voulais juste être le meilleur, jouer les meilleurs pour voir si je pouvais les battre. Me prouver à moi même et je n'avais pas de loyer à payer", ajoute Colman qui précise que vers 2010 il "était plus facile de repartir de rien".

"J'étais un degen, capable de tout perdre. [...] En 2012, le temps était venu de prendre cela sérieusement. Terminé les shots et joué contre les meilleurs à chaque fois", explique le joueur US avant d'aborder sa rencontre avec Olivier Busquet. Des "débuts difficiles", même si "nous n'avons jamais vraiment joué l'un contre l'autre", avoue Colman. "C'est un coach de vie plutôt mais au niveau de poker nous n'avons pas tellement évoqué la stratégie", poursuit-il avant de révéler qu'il n'est pas le monstre froid que l'on peut voir en live quand il joue devant son PC.

"Je tilte très facilement, je vis beaucoup mes émotions, physiquement même, le chat permet de décharger tout ça. [...] Je suis un troll marrant, j'aime rigoler en jouant mais je n'insulte pas les gens", déclare Colman au micro de Joe Ingram.

"Je n'ai jamais étudié le jeu ou regarder de vidéos, ma mémoire est très bonne et je suis capable de penser pendant une journée entière à une erreur que j'ai faite et comment la corriger", explique aussi celui qui valorise plus la compétition que l'argent. Colman glisse d'ailleurs qu'il pense que le joueur le plus talentueux est sans aucun doute Isildur1. Il pense aussi que le Suédois a été victime de personnes mal intentionnées car il a un problème d'addiction.

Lors de l'interview vidéo que nous vous conseillons de regarder, Colman revient sur sa victoire au One Drop 2014. Il révèle avoir été surpris par l'accueil de ses déclarations et indique avoir beaucoup aimé son duel contre Daniel Negreanu. Il nomme aussi Olivier Busquet et Haralabos Voulgaris comme les deux personnes qui avaient le plus de parts chez lui. Colman jouait cependant pour la majorité de son action lors de ce tournoi et il peut donc vivre sa vie comme il l'entend.

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  • Daniel Colman discute avec Joe Ingram pendant deux heures. Une interview vidéo à déguster sans modération.

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