Lord Bendtner raconte son addiction au poker
Un premier but avec Arsenal après 4 secondes de présence sur le terrain lors d'un match contre l'ennemi juré de Tottenham à 17 ans, la carrière de Nicklas Bendtner s'annonçait énorme. Malgré près de 500 matches chez les professionnels et un passage à la Juventus de Turin, l'international danois n'entre probablement pas dans la légende de son sport pour ses performances. Trop de femmes, trop d'alcool et trop de distractions... dont le poker!
Porté très haut trop vite, Bendtner a vécu une carrière en dent de scie et à 32 ans il est proche de la sortie puisqu'il se consacre désormais à une émission de TV-réalité dont il est le héros avec sa copine mannequin Philine Roepstorff, ‘Bendtner and Philine’. Le Danois revient dans l'actualité à l'occasion de son autobiographie qui sort le 8 octobre, Both Sides.
A l'occasion de ce livre co-écrit avec Rune Skyum-Nielsen, Nicklas Bendtner a donné plusieurs interviews où il redit ce qu'il avait révélé en mai dernier, il a perdu finalement près de 6 millions d'euros au poker! "J'ai perdu beaucoup d'argent, un montant surréaliste. C'est compliqué de faire le total mais j'estime cela à 50 millions de couronnes (environ 5,9 million d'euros, ndlr). Je pense que je contrôlais et que je jouais des sommes énormes même si parfois les choses dégénéraient, certaines nuits cela pouvait très mal se terminer", lâchaient-il à As il y a quelques mois, le Danois a précisé sa passion dangereuse pour les jeux d'argent.
"Tellement d'adrénaline que je ne pouvais pas dormir"
"Désormais je me contente de mises à 100 couronnes", rigole Danois qui a expliqué qu'à l'époque "il y avait trop de filles et de gambling". "On a aussi essayé de me faire chanter deux fois", ajoute celui qui tire son surnom de Lord d'un premier mariage avec une véritable baronne.
A l'occasion de la sortie du livre de sa vie, Nicklas Bendter revient sur sa meilleure performance au poker. "Quand j'avais du mal à percer avec Arsenal, je filais au casino. J'avais goûté à ce monde - d'ailleurs avec des coéquipiers comme Cesc Fabregas (désormais à Monaco, ndlr) - mais là je suis passé au niveau au dessus en prenant des cartes de membres à 5.500€. Les Ambassadeurs au Mayfair, le plus ancien et le plus select des casinos, là où je me sentais de nouveau vivant", confie Bendtner avant d'expliquer qu'il a gagné jusqu'à 240 000€ en une nuit au poker.
"Je traversais la rue vers mon hôtel avec un sac à dos rempli de billet de 50, des billets emballés dans des sacs préparés à l'aspirateur... J'avais tellement d'adrénaline que je ne pouvais pas dormir", se souvient l'avant-centre. "Je ne pouvais plus penser à autre chose donc je n'arrêtais pas de revenir. Encore et toujours", ajoute le Danois.
"J'ai terminé avec des sessions de gambling le dimanche, le mardi et le jeudi... toutes les semaines de 18 heures aux petites heures du matin. Je ne pouvais plus m'arrêter et au lieu de stop au plus haut, je me retrouvais à ramper vers mon lit perdant de 20K, ou de 50 ou même de 200", avoue le joueur de football professionnel, lancé dans un engrenage sans fin.
Pris dans les filets du jeu non-responsable, Nicklas Bendtner explique qu'il n'a pas trouvé d'assistance dans le monde du football. Seul Steve Bruce, son ancien entraîneur à Birmingham et Sunderland, a tenté de le protéger. Le Danois l'a récompensé en sortant avec sa fille suite à un pari à 1200€ avec ses coéquipiers!
"Je ne pouvais plus m'arrêter [...] je me retrouvais à ramper vers mon lit perdant de 20K [...] ou même de 200"
Bruce a pourtant appelé Bendtner quand ce dernier était au plus mal et qu'il pouvait lâcher des sommes à 6 chiffres en une soirée en 2011: "Il me disait de m'éloigner de cette merde, tu vas te ruiner, personne n'est épargné" conseillait-il à son poulain de 18 ans. Mais l'attaquant n'a jamais vraiment écouté personne et raconte que lorsqu'il a avoué à son entraîneur qu'il allait au stripclub 5 soirs par semaines, Bruce est resté bouche-bée avant de rigoler.
"Ce n'est pas vraiment ce dont j'avais besoin à la sortie de l'adolescence", écrit le joueur dans son nouveau livre, un livre qui raconte aussi les dessous de son but fêté à l'Euro 2012 en baissant son short pour découvrir une publicité Paddy Power (en photo de Une). Le footballeur de 193 centimètres avait encaissé près d'un quart de million d'euros de la part de son sponsor mais avait du régler une amende de 100.000€ à l'UEFA pour son comportement. Un ovni comme on en croise souvent dans l'univers des jeux!
Sources : interview pour As et le Dailymail, meilleures feuilles de BOTH SIDES (éditions Monoray, sortie le 8 octobre)