Un peu plus tôt dans la soirée un joueur a été réprimandé (sans conséquence) par un des floors qui veille au grain afin que l'ambiance du tournoi continue à être aussi sereine qu'elle ne l'a été depuis le début !
"Jusqu'au bout il a payé, jusqu'au bout j'en étais sûr !", s'exclame le joueur en question après avoir retourné sur un tableau contre son adversaire dépité qui découvre sa quinte avec .
"T'as payé avec la gutshot au flop?" s'étonne un joueur situé entre le vainqueur et le vaincu. "De toute façon j'ai fait n'importe quoi depuis le début du coup" reconnaît l'homme au full backdoor.... "En plus j'avais As-5 je prenais tout" se désole un troisième. Seul le perdant reste coi. Il y a de quoi !
Nous arrivons à la table alors que le flop est déjà retourné. Il y a trois joueurs dans le coup. Jean-Pierre Pétroli, de petite blinde, checke, la grosse blinde se met aussitôt à tapis pour 20.000 et le joueur under-the-gun paie. La parole revient à Pétroli, qui refait tapis par-dessus, pour environ 50.000 de plus. Son adversaire avance la somme demandée en disant "je paie perdant". Bien vu, car les jeux sont alors retournés et confirment le diagnostic :
- BB : , pour un tirage couleur ;
- UTG : , pour la top paire ;
- Jean-Pierre Petroli (SB) : , pour le brelan.
La suite du coup, avec un au turn et un à la rivière, accorde la couleur au big blind mais fait full à Petroli. Lequel voit son tapis grossir de 75.000 jetons.
Juste après le coup qui l'a vu remonter à 55.000 jetons, Antony Lellouche se retrouve à nouveau contre l'ex-chipleader pour une bataille de blinds on ne peut plus sanglante.
Sur un tableau , Lellouche suit depuis la petite blind une mise à 8.500 de son adversaire en fin de parole, c'est en tout cas la fin de l'action dont nous avons raté le début. Au tournant , c'est Lellouche qui envoie 6.500 et c'est suivi par Bourlat. Un tombe à la rivière, et cette fois le pro Winamax empoigne rapidement deux jetons blancs de 10.000.
Bourlat qui en possède un joli tas, ne tergiverse pas et décide de suivre.
Lellouche retourne alors ses flèches pour la couleur max : ! Bourlat jette sa main en annonçant paire de Rois, mais nous ne sommes pas obligés de le croire sur parole. Si on devait jouer aux devinettes et mettre une pièce sur sa main défaussée, on pencherait plus pour une moins bonne couleur......
Très gros coup entre Jean-Pierre Petroli et Suat Uyanik assis deux places à sa gauche. L'action préflop se solde par un choc des tapis pour un pot de 112.000 jetons, largement de quoi passer chipleader pour Petroli qui jusque là était dans une dynamique ascendante. Les jeux sont retournés : (Petroli) vs (Uyanik) et la croupière va rapidement mettre fin aux espoirs de Petroli nanti des Dames, parfois surnommée d'un titre beaucoup moins fleuri.....
Première carte, retournée avec une lenteur peut-être un peu trop théâtrale par la dealeuse : ! Le reste du tableau ne change rien et tout est à refaire pour "JPP".