Lucille Cailly vient de perdre un joli pot contre Suat Uyanik et Sadik Esen. Uyanik mise 1.250 depuis la small blind sur le turn d'un tableau et Cailly en position UTG sur-relance à 4.000. Uyanik jette mais Esen avait suivi pour voir la river qui provoque un double check.
Cailly révèle mais Esen a trouvé sa top pair avec et fait retomber la runner-up EPT Monte Carlo quelques 4.000 jetons au dessus de son stack de départ.
Le Main Event a démarré depuis plusieurs heures mais pour beaucoup les choses sérieuses n'ont pas encore débuté, une grande majorité du field gravitant encore et toujours autour du stack de départ.
Parmi les tapis notables du côté français, citons Xavier Detournel qui a doublé d'entrée ou encore Paul Guichard qui avait déjà augmenté son stack de 30% après quelques orbites.
Stéphane Benadiba est pour sa part toujours sur sa lancée des EFOP et pointe à 52.000 jetons, un poil au dessous de Jean Pierre Petroli (54.000) qui compte bien améliorer sa 16ème place lors du dernier EPT Madrid.
Jason Koon vient de recevoir un beau paquet de jetons venus directement du stack de Flavien Guenan.
A la river du tableau , Guenan envoie 3,100 mais se fait relancer à 11,200. Deux minutes plus tard, Guenan décide de payer et devra maudire la petite voix qui l'en a convaincu, Koon retournant pour le full.
Bruno Fitoussi vient de jeter trois mains consécutivement sur des coups pré ou post flop mais son stack est encore tout à fait raisonnable avec 38.000 jetons malgré quelques milliers ainsi abandonnés à droite et à gauche.
Un style de jeu décontracté qui lui avait permis de se placer 14ème dans ce Main Event en 2010. Peut-être est-ce ce résultat qui lui permet de ne pas se départir de son sourire détendu, son look "en freeroll capillaire" accentuant son air de baba cool des events à 5K+.
Juste avant la pause Idris Ambraisse short stack se retrouve à tapis sur un flop et semble se désinteresser de l'action, préférant se plonger dans son téléphone portable...
On comprend mieux en voyant l'abattage, son adversaire retournant tandis que "Driss" dévoile... pour le carré flopé ! De quoi repartir de l'avant et remonter près de son stack de départ dans ce Main Event qui était bien mal engagé jusqu'alors.
Bertrand "ElkY" Grospellier était descendu sous les 20.000 jetons et ne semblait pas enclin à en rester là, nous l'avions même vu resteal directement à tapis pour plus de 15.000 contre une simple relance à 1.400.
Au retour du dîner c'est Laurent Ciup qui a fait les frais de l'appétit de jetons du triple-champion de la Team PokerStars Pro. Ce dernier relance, Belaid Abidar suit mais Ciup 3-bet all in du bouton pour 8,000.
Elky envoie son tapis pour isoler son adversaire et Abidar jette :
ElkY:
Ciup:
Le tableau est parfait pour le Français qui revient à ce stack de départ !
Arrivée à sa nouvelle table avec près de 75,000 jetons, Lucille Cailly a pris quelques coups durs avant de remonter 62,000 jetons sur un tableau où son prendra le meilleur sur le adverse.
Avant la pause la Française avait turbo-muck après avoir été payée sur trois barrels (mais avec beaucoup d'hésitation adverse) sur un tableau qui lui coutera quelques milliers de jetons. Puis elle avait encaissé un bluff par Roi-Dame sur un baby flop connecté.
Il était temps pour elle de repartir de l'avant surtout avec un certain Kevin McPhee en face ...
A l'image de Paul Guichard, Jake Cody continue sa love story avec Deauville, le vainqueur 2010 se voyant payé sur la river d'un tableau avec rien de moins que en main.
Au poker on appelle ça un carré, et il est rare que l'adversaire s'en sorte sans égratignure... Cody pour sa part continue à encaisser des jetons, prêt à passer la barre des 50.000.
Thibaud Guenegou vient de sauter du Main Event EPT Deauville. Son bourreau ? Victor Chopeaux, ce dernier ayant simplement réussi une quinte "runner runner" pour éliminer son adversaire.
Lorsque nous arrivons sur la scène Guenegou est à tapis avec devant lui contre pour Choupeaux, le flop ayant déjà été tiré. Le turn provoque quelques "ooooh" et "aaah" et le met brutalement fin au tournoi de 'Thibavol' qui repart les poches vides mais avec une belle histoire de bad beat à raconter à ses amis...