En premier de parole, Andrey Demidov pousse ses 200 000 derniers jetons, soit une dizaine de blindes. Un montant qui ne fait évidemment pas peur à El Mostafa Ederoua, qui, avec , s'empresse de compléter la somme. Muni de , Demidov n'a pas d'autres choix que d'espérer un miracle. En vain. El Mostafa, qui a réalisé un beau fold quelques mains auparavant ( alors que son adversaire possédait ), est désormais assis derrière un stack de 450 000.
La 42e place d'Andrey lui vaut la somme de 2550 €.
On n'arrête plus Pascal Vos. Le Néerlandais enchaîne les coups et élimine un à un ses compagnons de table, tous un peu dépités à l'idée de continuer de jouer avec lui. Cette fois-ci, Vos a payé le tapis de Roman Wierczorek avec , et se retrouve en coin flip face à . En toute détente, le chipleader actuel du tournoi flop instantanément un , qui lui permet de s'envoler à 1,7 million de jetons. Précisons que Pascal Vos n'en est pas à ses premiers deeprun en tournoi : en 2013, il terminait 4e de l'EPT Berlin pour un gain de 334 260 €. Ici, il se pose comme un sérieux prétendant à une table finale, voire à une victoire.
Roman Wierczorek repart un peu plus riche de 2580€ pour sa 49e place.
[Removed:82] pointait à 22000 jetons sur les blindes 2500-5000 et allait passer en grosse blinde quand Létitia Lormelet a fait la bulle. Loorent est toujours in à 52 left avec désormais 20 blindes devant lui !
Sur la main suivant la bulle, Laurent voit Dominik Panka limp utg juste à sa gauche. "Je sais qu'il a une main mais j'ouvre donc je pousse. Il paye avec et je fais le pour remonter à 55 000", explique le joueur parisien.
"J'ai ensuite fait tapis plusieurs fois et je n'ai pas été payé", ajoute Laurent qui a ensuite été changé de table et se retrouve sur celle qui servira de table télévisée lors de la finale de dimanche. L'embellie n'a pas tardé à venir pour Laurent : "Un mec open shove et je me réveille avec les ", poursuit Laurent qui remporte ce coup et en profite pour remonter à 220 000 jetons.
C'est toujours un plaisir de revoir Marc Inizan assis autour d'une table. L'ancien team pro Winamax s'était quelque peu éloigné du poker, avant de revenir ça et là sur quelques événements. Il n'empêche que son tournoi a récemment pris fin. Réduit à neuf blindes après avoir perdu un coup important, le Français engage la totalité de ses jetons avec , en position UTG.
La grosse blinde va alors tank-call avec , nous a raconté Marc, pour engloutir le reste de ses jetons. Cette belle épopée s'achève en 53e place pour un chèque de 2580 €.
Pour sûr, Jacques Guenni est en pleine forme. Inutile de le voir, il suffit juste de l'écouter. Le Français vient d'éliminer un certain Saverio Cocozza (photo), une histoire de qui tient face à un . Un coup à tapis qui fait exploser de joie Guenni, qui se met alors à crier "Y a pas de min-cash ici !".
De son côté, Cocozza prend le chemin de la sortie à la 59e place. Il est récompensé de 2230€ pour son honorable parcours.
Tombé à 11 grosses blindes, soit 88 000, Louis Linard n'avait pas dix mille solutions : push or fold. Le Français a préféré la première option après une relance under the gun de Eugeniv Corotchi. Ce dernier se tâte à compléter, avant de finalement déposer un jeton au milieu, synonyme de call.
Avec , Louis est légèrement dominé face à . Le board ne le sauvera pas, scellant le sort du Français à la 60e place. Son gain : 2230€.