Une fois le rééquilibrage des tables fait, le directeur du tournoi a pu lancer le main par main. Par expérience cette période pouvant durer un petit moment, nous étions préparés à errer entre les tables de longues minutes. Quelle n'a pas été notre surprise quand au bout de quelques secondes, d'une table s'est élevé un : 'All in and call".
Tout le monde s'est pressé autour de la table en question. Armé de le shortstack du moment, Patrick Nakache, n'était pas en bonne posture face aux de son rival. Les joueurs autour de la table s'imaginaient déjà dans l'argent ne voyant pas comment le joueur couvert pourrait s'en sortir. Et pourtant. Le board a offert une quinte miraculeuse au chanceux qui voit donc son aventure continuer.
A la table juste derrière, un joueur était lui aussi parti à tapis sur le flop pour 48k avec . Payé par il n'a pas vraiment tremblé, et reste lui aussi en jeu.
Les 145 joueurs restants viennent de partir en pause pour 20 minutes. Parmi les survivants on trouve : Jean-Marc Thomas, Sergio Castelluccio, Jacques Guenni, Kevin MacPhee, Simon Deadman, Dominique Franchi, Heinz Katmuzki, Jack Salter, Sonny Franco, Arnaud Mattern, Malik Nouri, Abdullatif Attia, Xavier Detournel, Pablo Gordillo, Julien Brecard, Luca Dal Cerro, Abou Sy ou encore Omar Dahmani.
Le prochain éliminé sera le dernier sortant qui repartira bredouille.
Tous les autres prendront au moins 1790€.
Un break était prévu dans quelques minutes mais l'organisation vient d'annoncer que l'on jouera jusqu'à la fin du niveau 16, probablement après l'éclatement de la bulle qui ne devrait pas s'éterniser.
Enrico Fiorentin a un énorme sourire accroché aux lèvres. "Ce qu'il a fait méritait que je vienne depuis l'Australie pour jouer", rigole son voisin Jason Kiselis (à gauche sur la photo).
Enrico vient en effet de 4bet shove après que son opposant l'ait 3bet en lui demandant combien il avait. L'Italien a annoncé un total d'environ 140000 jetons avant de tout pousser et de se faire payer par . Un au board va l'autoriser à mettre fin au parcours de son opposant. Au poker, l'important ce ne sont pas les cartes !
La bulle approche très rapidement puisqu'il y a 143 payés dans ce FPS Monaco 2015.
Le premier ITM est de 1790€. Olga Lermolcheva, Jean-Jacques Mignot, Dominique Terzian, François Russo, Jeremy Palvini, Jean Koja, Atanas Kavrakov, David Zermon, Mathieu Brun, Fadhil Farag ou encore Clément Genon-Catalot ne seront pas dans les heureux du jour...
Pablo Gordillo est un habitué des tables électroniques, autour desquelles il est parvenu à créer sa légende sous le pseudo "gordijú". L'espagnol a notamment remporté trois tournois majeurs sur Pokerstars dans la même journée pour plus de 100 000 dollars.
Le jeune homme est un aussi un expert du live, puisqu'il a terminé 4ème l'an passé de l'EPT Vienne. Expertise qu'il met à profit aujourd'hui sur ce FPS puisqu'avec 400k devant lui, il est probablement le chipleader du tournoi.
Xavier Detournel qui partage sa table, le confirme, le joueur est talentueux. En plus de bien jouer, il utilise désormais parfaitement la masse de jetons à sa disposition pour mettre la pression sur ses adversaires. Et comme il ne trouve pas vraiment de résistance pour le moment, Gordillo joue 99% des coups.
A 20 places de la bulle cette hyper activité devrait lui permettre d'accroître encore son avance.
Alors que la bulle approche, ElkY ouvre au bouton avec pour 6000 jetons et pousse son tapis de 80k quand il se fait revenir dessus à 12k par la petite blinde. C'est payé dans la seconde par son adversaire qui retourne bien évidemment les et et met fin au parcours du Team Pro PokerStars.
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le shortstack du moment, Patrick Nakache, n'était pas en bonne posture face aux 
de son rival. Les joueurs autour de la table s'imaginaient déjà dans l'argent ne voyant pas comment le joueur couvert pourrait s'en sortir. Et pourtant. Le board 
a offert une quinte miraculeuse au chanceux qui voit donc son aventure continuer.
. Payé par 
après que son opposant l'ait 3bet en lui demandant combien il avait. L'Italien a annoncé un total d'environ 140000 jetons avant de tout pousser et de se faire payer par 
. Un 
au board va l'autoriser à mettre fin au parcours de son opposant. Au poker, l'important ce ne sont pas les cartes !
